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COMMENTAIRES SUR LES PERFORMANCES DU GROUPE EN <strong>2003</strong><br />
PERFORMANCES CONSOLIDEES<br />
La cession des activités italiennes, principal événement de<br />
l’exercice<br />
Fin 2002, le Groupe Hyparlo exploitait encore deux hypermarchés situés à<br />
Portogruaro dans le Veneto et à Lucca en Toscane, il était en train d’en construire<br />
un troisième à Calenzano dans la banlieue de Florence.<br />
• Le développement en Italie avait été initié au début des années 1990 à un<br />
moment qui paraissait particulièrement favorable à l’implantation d’hypermarchés<br />
dans un pays qui connaissait mal ce format de distribution.<br />
A l’époque, Hyparlo faisait figure de pionnier dans un pays où aucun distributeur<br />
français n’était alors implanté. Depuis, l’évolution de l’environnement<br />
commercial en Italie et le bilan d’une décennie d’activité nous ont amené à faire<br />
le constat suivant :<br />
- l’engagement en Italie était particulièrement lourd pour le Groupe puisque celuici<br />
avait investi depuis 1997 plus de 70 millions d’euros (net de cessions) et devait<br />
encore investir près de 20 millions d’euros (net de cessions) pour achever son<br />
plan de développement,<br />
- les perspectives de retour sur investissements restaient lointaines en raison du<br />
nécessaire financement des pertes d’exploitation, les nouveaux magasins mettant<br />
plusieurs années pour atteindre l’équilibre.Ainsi, ce n’est qu’au delà de 2008<br />
que la filiale italienne aurait apporté une contribution significative aux résultats<br />
du Groupe,<br />
- à l’inverse, compte tenu des difficultés à lancer de nouveaux projets, les actifs en<br />
Italie avaient d’ores et déjà une valeur supérieure aux investissements réalisés.<br />
La cession en 2001 de notre hypermarché de Senigallia en avait apporté la<br />
preuve,<br />
- enfin, l’évolution du secteur de la distribution en Italie a fait de Hyparlo un acteur<br />
marginal avec un horizon stratégique fermé au delà de l’exploitation de trois hypermarchés.<br />
En conséquence, compte tenu des perspectives en France et du potentiel de développement<br />
en Roumanie, nous avons préféré arbitrer en faveur de ces deux pays<br />
et décidé de céder nos activités d’hypermarchés en Italie à notre partenaire<br />
Carrefour.<br />
• La valorisation de l’opération ressort à 76,8 millions d’euros avec un règlement<br />
pour partie en cash et pour partie sous forme de reprise de l’emprunt obligataire<br />
émis par la filiale italienne en 1999. Cette valorisation représente près de 80 % du<br />
chiffre d’affaires hors taxe de la filiale, soit un niveau comparable aux coûts des<br />
transactions réalisées dans ce secteur en Italie.<br />
• Sur le plan financier, le désengagement de l’Italie a les conséquences suivantes :<br />
- les activités italiennes ont été sorties du périmètre de consolidation au 1er janvier<br />
<strong>2003</strong> avec pour conséquence une réduction du chiffre d’affaires consolidé et une<br />
incidence sur l’ensemble des éléments composant le résultat,<br />
- le Groupe dégage une plus-value de cession avant impôt de 21,3 millions d’euros ;<br />
il enregistre par ailleurs divers frais et coûts liés à ce désengagement pour<br />
2,7 millions d’euros. L’ensemble de ces produits et charges sont inscrits en<br />
résultat exceptionnel,<br />
- compte tenu du paiement de l’impôt, l’incidence de l’opération sur le compte de<br />
résultat consolidé ressort à 17,5 millions d’euros,<br />
- la disparition de la dette obligataire qui finançait le développement Italie pour<br />
33,6 millions d’euros ajoutée au prix de cession se traduit par un désendettement<br />
total dès le 30 juin.<br />
Enfin, rappelons que les accords de cession prévoient d’éventuels compléments<br />
en fonction des prix de cession de certains actifs de la filiale italienne sur les sites<br />
de Calenzano et de Portogruaro. Le Groupe pourrait donc enregistrer des compléments<br />
de plus-value de cession sur les exercices à venir sans qu’il soit possible<br />
aujourd’hui d’en déterminer le montant.<br />
Chiffre d’affaires : bonne résistance des ventes en France, forte<br />
progression en Roumanie<br />
Chiffre d’affaires<br />
(en millions d’euros)<br />
2001 2002 <strong>2003</strong> 03/02<br />
France 851,4 869,6 888,8 + 2,2 %<br />
Italie 99,0 99,1<br />
Roumanie 17,8 41,6 53,7 + 29,1 % (1)<br />
Groupe 968,2 1 010,3 942,5 – 6,7 %<br />
(1) + 34 % à taux de change constant, hors inflation- activité consolidée à 50 %<br />
L’activité progresse sur l’ensemble de l’exercice <strong>2003</strong> de 3,4 %, à périmètre<br />
comparable. Cette progression est réalisée dans un environnement conjoncturel<br />
difficile en France alors que l’activité en Roumanie reste soutenue.<br />
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