HYPARLO RAPPORT 2003

Par ailleurs, le magasin de Segny, implanté dans la banlieue de Genève, réalise
une part de son chiffre d’affaires en francs suisses. Ces encaissements font
l’objet d’une politique de couverture, généralement sur un horizon trimestriel,
sous forme d’options ou de changes à terme. Ils représentaient, en 2003,
5,5 millions d’euros, soit 0,5 % du chiffre d’affaires TTC consolidé.
Au 31 décembre 2003, il n’y avait pas de couverture sur le chiffre d’affaires prévisionnel.
Enfin, rappelons que les activités réalisées en leï roumains représentent 53 667 milliers
d’euros, soit 5,4 % du chiffre d’affaires consolidé.
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RISQUES FINANCIERS
1) Risque de liquidité
(cf. note 19 : annexes consolidées)
Le Groupe a négocié auprès d’un syndicat de banques un crédit d’un montant
maximum en principal de 125 millions d’euros à l’origine, réduit au 31 décembre
2003 à 45 millions d’euros.
Ce prêt syndiqué n’est pas utilisé au 31 décembre 2003. Le contrat comporte une
clause d’exigibilité anticipée dans la mesure où certains ratios ne seraient pas
respectés. Ces ratios sont respectés sans difficultés à la clôture de l’exercice : avec
la cession des activités italiennes, le profil de risques s’est nettement amélioré alors
même que le Groupe respectait déjà les ratios de solvabilité.
Le Groupe a par ailleurs mis en place au cours de l’exercice un financement à moyen
terme en Roumanie à hauteur de 50 millions d’euros. Ce financement ne prévoit qu’un
seul ratio de solvabilité des frais financiers qui est respecté à la fin de l’exercice.
2) Risque de taux
(cf note 9 et 19 : annexe aux comptes consolidés)
Le Groupe est exposé au risque de taux d’intérêt en raison de l’endettement
contracté pour financer la stratégie de développement international et de la
fluctuation de ses besoins de trésorerie liés à la saisonnalité de l’activité.
Le Groupe a notamment pris des positions avec la mise en place de couvertures
(swaps, caps...) destinées à maintenir le coût de la dette en dessous de 5 %.
Le détail de la position nette est donnée en note 19.
Compte tenu du niveau actuel des taux d’intérêt, les couvertures actuelles ne sont
pas mises en jeu si bien qu’une variation des taux de 1 % se traduit par une variation
des frais financiers de :
- 288 milliers d’euros à la hausse, et de
- 288 milliers d’euros à la baisse.
Sur l’exercice 2003, le taux d’endettement ressort à 4,61 % après prise en compte
des coûts de couverture.
Le Directeur de la Trésorerie est chargé de la gestion des positions financières sous
le contrôle du Directeur Financier en liaison directe avec le Président. Il assure un
reporting mensuel sur les positions de trésorerie du Groupe.
3) Risque Actions
Le Groupe ne détient pas de portefeuilles d’actions en dehors des actions propres
acquises dans le cadre de la régularisation des cours, des achats et ventes en fonction
des situations de marché ou des programmes d’options d’achats pour les salariés.
Les actions propres détenues représentaient au 31 décembre 2003 une valeur de
4 713 milliers d’euros avec un cours moyen de 25,73 euros. Ce portefeuille ne fait
pas l’objet de couvertures.
Compte tenu du prix de revient, une variation de 10 % à la baisse de l’action Hyparlo
par rapport au cours de clôture du 31 décembre 2003 de 34,70 euros n’aurait
pas d’incidence sur le comptes de résultat consolidé, en application des principes
comptables du Groupe.
RISQUES JURIDIQUES
1) Contrat de franchise
Le contrat de franchise entre Carrefour et Hyparlo a été signé pour une durée de
dix ans et expire le 31 décembre 2010. Il est renouvelable par tacite reconduction
par période successive de 10 ans. Hyparlo bénéficie aussi d’un droit unilatéral de
prorogation sur une nouvelle période de dix ans exerçable avant le 31 décembre
2005. De la sorte, le Groupe a l’assurance de bénéficier, s’il le souhaite, d’un contrat
de franchise “Carrefour” jusqu’en 2015. Cette durée particulièrement longue lui
donne toute latitude pour se développer selon un plan stratégique à long terme
sans risque de remise en cause de son partenariat avec la première enseigne
d’hypermarchés au monde, d’autant plus que les conditions de dénonciation
unilatérale du contrat rendent toute rupture abusive improbable.
2) Cadre réglementaire
En France, l’urbanisme commercial est réglementé depuis 1973 avec la loi “Royer”
et ses évolutions. La législation actuelle prévoit que toute demande de création ou
d’extension d’une surface commerciale de plus de 300 m2 doit faire l’objet d’une
autorisation de la Commission Départementale d’Equipement Commercial (CDEC).
En cas de refus de la CDEC, la requête peut être transmise auprès de la commission
nationale (CNEC). Hyparlo est amené à présenter très régulièrement des
demandes d’extension pour ses hypermarchés.
En Roumanie, il n’existe à ce jour pas de réglementation propre concernant l’urbanisme
commercial. La construction et l’ouverture d’un hypermarché est possible
dès lors que le projet répond aux plans d’urbanisme et à la réglementation en
vigueur sur la construction et l’exploitation de commerces alimentaires.