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HYPARLO RAPPORT 2003

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IDENTIFICATION ET GESTION DES RISQUES<br />

RISQUES ALIMENTAIRES<br />

Comme l’ensemble du secteur de la distribution, le Groupe peut être exposé à des<br />

problèmes de Santé Publique liés à la vente de produits dans ses magasins. Ce<br />

risque existe principalement sur le secteur des produits frais transformés. Il peut<br />

se révéler sous deux formes :<br />

1) Problèmes de Santé Publique liés à la vente de produits<br />

défectueux dans un magasin<br />

Il s’agit des risques de rupture de la chaîne du froid, de dépassement de la date limite<br />

de consommation ou encore des risques de contaminations bactériologiques…<br />

Des procédures strictes sont en place dans chaque hypermarché pour éviter tout<br />

risque de cette sorte sous le contrôle permanent de la DGCCRF en France et des<br />

autorités sanitaires en Roumanie. Ces autorités viennent régulièrement vérifier que<br />

tous les contrôles exigés par la réglementation sont effectivement réalisés.<br />

Par ailleurs, le Groupe, compte tenu de son expérience dans le secteur des produits<br />

frais transformés (boulangerie, pâtisserie, traiteur…), a mis en place des procédures<br />

de contrôle spécifiques et travaille en permanence avec des laboratoires de bromatologie<br />

qui effectuent des prélèvements et analyses sur toute la chaîne de fabrication.<br />

Ces procédures recoupent ou complètent la démarche exigée par le référentiel<br />

qualité Carrefour suivi scrupuleusement par l’ensemble de nos équipes.<br />

Si le risque zéro n’existe pas, le Groupe n’a pas connu à ce jour de problème grave<br />

dans son activité ayant entraîné une fermeture administrative d’un de ses sites<br />

pour raison de Santé Publique.<br />

2) Problème de Santé Publique d’ampleur nationale ou internationale<br />

ayant une incidence significative sur l’activité du Groupe<br />

Le cas le plus notoire fut la crise de la “vache folle”.<br />

Au cours de l’exercice 2000, les ventes en France avaient largement chuté. Cependant,<br />

la boucherie traditionnelle avait plutôt bien résisté sur l’ensemble de nos magasins et<br />

une partie des ventes avait été transférée sur d’autres rayons comme la charcuterie.<br />

A partir de juin 2001, la consommation de viandes a retrouvé le niveau qu’elle<br />

connaissait avant la crise.<br />

RISQUES LIES AU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL<br />

Dans le cadre de sa politique de développement en Roumanie, le Groupe est exposé<br />

aux risques inhérents à une implantation dans un pays émergent, en particulier le<br />

risque pays et le risque de change.<br />

1) Risque pays<br />

La Roumanie est un pays qui s’est ouvert progressivement à l’économie de marché<br />

et connaît un système démocratique depuis un peu plus de dix ans seulement.<br />

Ce pays a connu une phase transitoire délicate au cours des années 90.<br />

En conséquence, le Conseil de Surveillance a été amené à débattre de<br />

l’opportunité de mettre en place une couverture d’assurance contre le risque pays<br />

(émeutes, interdiction de transferts...).<br />

Après en avoir délibéré, le Conseil a décidé de ne pas souscrire d’assurance<br />

spécifique pour les raisons suivantes :<br />

- sur le plan économique, le pays connaît une période de croissance grâce au<br />

développement des relations commerciales avec l’Union Européenne et<br />

l’augmentation progressive du pouvoir d’achat des ménages ;<br />

- sur le plan politique, la transition vers la démocratie est assurée et le pays<br />

bénéficie du soutien des organisations internationales, notamment le FMI.<br />

Rappelons que la Roumanie a entamé des négociations en vue de son<br />

intégration dans l’Union Européenne ;<br />

- le coût des couvertures prenant plus en compte l’historique que les tendances<br />

récentes est considéré comme trop élevé.<br />

2) Hyperinflation en Roumanie<br />

Le lei roumain, compte tenu de l’inflation dans le pays, est en dévaluation permanente.<br />

Le Groupe a donc mis en place un système de gestion adapté à cet environnement<br />

inflationniste avec la création d’une monnaie virtuelle représentant le cours du lei<br />

roumain déflaté. Il oriente par ailleurs sa politique d’achats sur les fournisseurs<br />

roumains en priorité afin de limiter au maximum le risque de change.<br />

En ce qui concerne les éléments bilantiels, le Groupe effectue en application des<br />

normes comptables IAS les retraitements nécessaires pour tenir compte du niveau<br />

de l’inflation (cf note 9 des comptes consolidés). Compte tenu de la diminution du<br />

taux d’inflation ces dernières années (14 % en <strong>2003</strong>, 18 % en 2002, 32 % en<br />

2001), la norme concernant l’hyperinflation pourrait ne plus être applicable en<br />

Roumanie sur l’exercice 2004. Il n’existe pas, à ce jour, de couverture de change<br />

mise en place par le Groupe concernant ce risque spécifique.<br />

3) Risque de change<br />

En ce qui concerne les risques liés à l’activité des hypermarchés, le Groupe achète essentiellement<br />

auprès des centrales d’achats du Groupe Carrefour ou auprès de fournisseurs<br />

régionaux. Les importations sont marginales et sont réalisées avec des entreprises implantées<br />

dans la zone euro. En conséquence, le Groupe n’a pas de flux devises à l’import.<br />

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