PARTIE 2 - Icomos
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Theme 2<br />
Session 2<br />
RAPPORT<br />
Rapporteur senior<br />
Laura Robinson<br />
Cape Town Heritage Trust (ICOMOS Afrique du Sud)<br />
PERFORMANCES<br />
Rapporteurs juniors<br />
Maie Kitamura<br />
Architecte du Patrimoine, Diplomée de l’Ecole de Chaillot, Paris (France)<br />
Gong Xuelan<br />
Département de Gestion de projets, Institut de Design et d’Aménagement de Tongji, Shanghai<br />
(Chine)<br />
Lors de cette seconde session du Thème 2, intitulée « Performances », la problématique transversale soulevée<br />
par la plupart des intervenants a été celle de la durabilité dans son acception la plus large. Les intervenants ont<br />
présenté à la fois des études scientifiques sur la performance technique des matériaux ainsi que des études<br />
de cas plus spécifiques.<br />
Une grande partie du débat final s’est focalisée sur les défis posés par les nouvelles réglementations, souvent<br />
rigides, mises en place par les autorités, liées principalement aux questions sanitaires et de sécurité. Ces<br />
réglementations, appliquées stricto sensu aux bâtiments historiques, aux sites et aux structures, ont en règle<br />
générale un impact particulièrement néfaste sur l’intégrité de la ressource patrimoniale.<br />
On a pu se rappeler d’une précédente résolution de l’ICOMOS qui stipulait que les questions d’efficacité<br />
énergétique ne devaient pas occulter les préoccupations patrimoniales. De la même façon, la proposition faite<br />
par Peter Cox (ICOMOS Irlande) de créer un CSI « Efficacité énergétique et bâti ancien » au cours du Comité<br />
Consultatif de Dublin en 2010 a été de nouveau évoquée.<br />
On a demandé à l’ICOMOS de jouer un rôle de facilitateur dans le cadre des débats entre les professionnels du<br />
patrimoine et les différents acteurs et collectivités. L’idéal serait in fine de convaincre les autorités d’assouplir<br />
ces réglementations, qui sont aujourd’hui imposées dans le cadre du code de la construction, afin de pouvoir<br />
employer des solutions et des méthodes adaptées au cadre patrimonial. On a pu entendre également que,<br />
pour de nombreux bâtiments patrimoniaux, la responsabilité en matière de conservation devrait revenir<br />
à la collectivité locale, qui est la mieux à même d’évaluer le bien-fondé des techniques de construction<br />
vernaculaires et traditionnelles.<br />
La conclusion de la séance est que le patrimoine et le développement durable se soutiennent l’un l’autre. L’idée<br />
maîtresse évoquée est que la conservation du patrimoine est la seule stratégie réellement responsable, d’un<br />
point de vue social, environnemental et économique. La restauration et la reconversion des structures et des<br />
bâtiments patrimoniaux, et l’utilisation des matériaux et des méthodes de constructions traditionnels se sont<br />
révélées être autant voire plus durable que ne le sont les bâtiments contemporains et les nouveaux matériaux<br />
de construction. Ceci a été particulièrement souligné dans les nombreuses études de cas présentées.<br />
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LE PATRIMOINE, MOTEUR DE DÉVELOPPEMENT<br />
HERITAGE, DRIVER OF DEVELOPMENT