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Etude des propriétés physiques et mécaniques de matériaux ...

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Bibliographie<br />

l’énergie à fournir pour augmenter la surface d’une unité. Quand <strong>de</strong>ux <strong>matériaux</strong> sont en contact (dont<br />

au moins un est con<strong>de</strong>nsé), c<strong>et</strong>te énergie <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>vient une énergie interfaciale, on parle aussi <strong>de</strong><br />

tension interfaciale.<br />

Notion d’angle <strong>de</strong> contact. Quand une goutte <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> est déposée sur une surface soli<strong>de</strong>, le<br />

liqui<strong>de</strong> va soit s’étaler complètement sur la surface pour former un film mince soit s’étaler <strong>de</strong> manière<br />

limitée en gardant une forme <strong>de</strong> goutte. La forme finale du liqui<strong>de</strong> sur la surface est une indication <strong>de</strong><br />

la mouillabilité <strong>de</strong> la surface par le liqui<strong>de</strong>. La mesure quantitative du mouillage est l’angle <strong>de</strong> contact,<br />

, c’est à dire l’angle formé entre la surface d'un liqui<strong>de</strong> <strong>et</strong> la surface du soli<strong>de</strong> (Figure 1-18). Dans le<br />

cas où le liqui<strong>de</strong> forme un film uniforme (= 0°), le liqui<strong>de</strong> mouille parfaitement le soli<strong>de</strong>. Si la valeur<br />

<strong>de</strong> l’angle est finie alors le mouillage est partiel. On considère que la limite entre un liqui<strong>de</strong> non<br />

mouillant <strong>et</strong> mouillant est 90°.<br />

LV<br />

<br />

SV<br />

SL<br />

Figure 1-18 : Mouillage d‘un soli<strong>de</strong> par un liqui<strong>de</strong><br />

Thermodynamique du mouillage. Chaque interface possè<strong>de</strong> une certaine énergie libre donnée<br />

par unité d’aire. Ces paramètres décrivent les interfaces loin <strong>de</strong> la ligne triple <strong>de</strong> contact, car au<br />

voisinage <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ligne, il existe une zone où la structure peut être complexe. Si on considère un<br />

système triphasé, dans lequel la goutte <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> est considérée comme le flui<strong>de</strong> L, le milieu ambiant<br />

comme le gaz V, <strong>et</strong> la surface soli<strong>de</strong> S, alors l’équation <strong>de</strong> Young perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> relier les valeurs <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

tensions interfaciales à la valeur <strong>de</strong> l’angle <strong>de</strong> contact. Soit à l’équilibre :<br />

où LV , SV , <strong>et</strong> SL sont les tensions interfaciales.<br />

cos <br />

(1.12)<br />

LV SV SL<br />

Hystérésis du mouillage. Les mesures d’ange <strong>de</strong> contact se compliquent par l’existence<br />

d’hystérésis d’angle <strong>de</strong> contact. L’angle <strong>de</strong> contact peut varier si le liqui<strong>de</strong> avance sur la surface (angle<br />

d’avancée, A ) ou si le liqui<strong>de</strong> est r<strong>et</strong>iré <strong>de</strong> la surface (angle <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait, R ).<br />

<br />

(1.13)<br />

Dans les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’angle dynamique <strong>de</strong> contact, le mouvement <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> mouillage n’est pas<br />

toujours régulier <strong>et</strong> continu (mouvement saccadé). Il a également été observé que les valeurs <strong>de</strong> A <strong>et</strong><br />

R dépendaient <strong>de</strong> la vitesse du mouvement <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> mouillage, A augmentant avec la vitesse <strong>et</strong><br />

R diminuant.<br />

A<br />

R<br />

Rugosité <strong>de</strong> surface. Les précé<strong>de</strong>ntes discussions impliquaient que la surface était idéalement<br />

lisse <strong>et</strong> plane. En réalité, même une surface finement polie a <strong><strong>de</strong>s</strong> aspérités d’au moins 5 nm. Wenzel<br />

[71] propose une relation prenant en compte un facteur <strong>de</strong> rugosité R w :<br />

cos R<br />

( )<br />

(1.14)<br />

LV w SV SL<br />

Evi<strong>de</strong>mment, l’angle <strong>de</strong> contact apparent est modifié par la présence <strong>de</strong> rugosités mais aussi par<br />

celle <strong>de</strong> pores. Pour relier l’angle <strong>de</strong> contact apparent à la rugosité, il est nécessaire d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

C<strong>et</strong>te thèse est accessible à l'adresse : http://theses.insa-lyon.fr/publication/2005ISAL0111/these.pdf<br />

52<br />

© [E. Xolin], [2005], INSA <strong>de</strong> Lyon, tous droits réservés

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