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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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3.3.5.3 Liaisons hertziennes<br />

Les liaisons hertziennes, systèmes de communication « point à point » par micro-ondes, sont entre autres<br />

utilisées pour la téléphonie cellulaire et pour la transmission de signaux télévisuels. Plusieurs tours de<br />

communication situées sur le territoire de l’Estrie et de la Chaudière-Appalaches sont employées pour<br />

véhiculer de l’information par liaisons hertziennes. Ces liaisons sont caractérisées par un faisceau<br />

directionnel et très étroit. Ainsi, les tours doivent être en ligne de vue directe pour pouvoir communiquer<br />

entre elles par micro-ondes.<br />

La carte 3.3-4 (<strong>Volume</strong> 2) présente l’ensemble des systèmes de communication desservant les régions<br />

attenantes au parc éolien.<br />

3.3.5.4 Système radar<br />

Aucun radar ne se trouve dans un rayon de 100 km autour du domaine du parc éolien.<br />

3.3.6 Patrimoine archéologique et culturel<br />

La zone d'étude pour le patrimoine archéologique et culturel correspond au domaine du parc éolien et à la<br />

zone locale, tel que décrit et illustré précédemment. Le patrimoine culturel est défini pour les zones<br />

d'étude périphérique et locale.<br />

3.3.6.1 Patrimoine archéologique<br />

La description du patrimoine archéologique provient d'une étude réalisée par Jean-Yves Pintal (2006)<br />

(Annexe 5, <strong>Volume</strong> 3). Elle comprend trois aspects : un historique des occupations amérindienne,<br />

européenne et eurocanadienne dans la région de l’Estrie, l’identification de sites archéologiques connus<br />

et l’évaluation du potentiel archéologique sur le domaine du parc.<br />

L’occupation amérindienne<br />

L’occupation de l’Estrie par les Amérindiens date du Paléoindien ancien, c’est-à-dire de 11 500 à 9500<br />

ans avant aujourd’hui. D’après les artéfacts, ce peuple serait arrivé au Québec par la voie terrestre, en<br />

franchissant les cols appalachiens.<br />

L’état actuel des recherches limite l’identification ethnique des groupes présents au moment de l’arrivée<br />

des Européens en terre d’Amérique. Une fréquentation par des Iroquoiens est possible, mais les écrits<br />

historiques évoquent tout autant une présence abénaquise.<br />

L’influence des groupes iroquoiens en Estrie, particulièrement celle des Agniers, s’est accrue au détriment<br />

de l’occupation abénaquise. Ayant été chassés par les Agniers, les Abénaquis se sont réfugiés dans les<br />

Cantons de l’Est, notamment le long de la rivière Saint-François. La poursuite des hostilités a amené les<br />

Agniers à pourchasser l’ensemble des nations amérindiennes associées aux Français.<br />

Il semble que les Cantons de l’Est aient été fréquentés par divers groupes amérindiens. Ces derniers y<br />

vivaient et y exploitaient les animaux à fourrure. Des Hurons / Wendat ont également fréquenté l’Estrie à<br />

la suite de leur arrivée dans la région de Québec au milieu des années 1600.<br />

La géographie des nations amérindiennes a été considérablement modifiée par les guerres coloniales et<br />

les maladies durant le régime français.<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 107<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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