Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN
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Espèces de mammifères d’intérêt<br />
Les deux espèces qui suivent ont récemment été retirées de la liste des espèces de la faune vertébrée<br />
susceptibles d’être menacées ou vulnérables (Gazette officielle du Québec, 2006) étant donné leur<br />
relative abondance. Elles sont tout de même considérées comme des espèces d’intérêt par l’équipe du<br />
présent projet et sont présentées comme telles.<br />
Lynx du Canada<br />
Le lynx du Canada est présent à proximité de la zone d'étude. L’habitat propice pour le lynx comprend un<br />
couvert suffisant que l’on retrouve souvent dans une forêt résineuse. Toutefois, la présence d’habitats en<br />
régénération est nécessaire. Les forêts de résineux matures ne semblent pas être utilisées par le lynx.<br />
Toute perturbation qui crée un habitat irrégulier, favorable au lièvre, favorise le lynx. Il importe toutefois<br />
que les différents traitements (feux ou sylvicoles) laissent une bonne part de forêt résiduelle (Potvin et<br />
coll., 2001). Au Québec, les effectifs du lynx du Canada étaient en hausse et devaient atteindre le haut du<br />
cycle au cours des années 2005-2006. Toutefois, un déclin s’amorcerait actuellement à la suite de la<br />
chute des populations de lièvres. L’abondance du lynx et les modalités de gestion appliquées<br />
présentement militaient déjà en faveur du retrait de cette espèce de la liste des espèces susceptibles<br />
d’être désignées menacées ou vulnérables (Fortin et Tardif, 2003), ce qui a été fait en octobre 2006.<br />
Lynx roux<br />
Au Québec, le lynx roux est à la limite nord de son aire de distribution. Peu abondant, il occupe surtout les<br />
régions au sud du fleuve Saint-Laurent. Il est présent à proximité de la zone d’étude. Depuis 1991, la<br />
chasse et le piégeage de cette espèce sont interdits au Québec. La surexploitation, la perte d’habitats<br />
forestiers ainsi que la prédation par le coyote expliqueraient sa raréfaction. À l’instar du lynx du Canada,<br />
le lynx roux recherche les habitats favorables aux lièvres (Rolley, 1987).<br />
3.2.10 Mammifères terrestres non prélevés<br />
Cette section traite des micromammifères (insectivores et rongeurs) et d’autres mammifères non prélevés<br />
(chasse et piégeage interdits) comme le couguar de l’Est (Felis concolor cougar), le grand polatouche<br />
(Glaucomys sabrinus), la marmotte commune (Marmota commune), le porc-épic (Erethizon dorsatum) et<br />
le tamia rayé (Tamias striatus). Finalement, la zone d’étude correspond au domaine du parc éolien.<br />
3.2.10.1 Micromammifères<br />
Le terme micromammifère fait référence aux mammifères terrestres de très petite taille. Ces animaux<br />
jouent un rôle écologique important, car ils représentent un des premiers maillons de la chaîne alimentaire<br />
des mammifères carnivores et des oiseaux de proie. Ce groupe comprend différents groupes<br />
taxinomiques : des rongeurs (souris et campagnols) et des insectivores (musaraignes et taupes)<br />
(Desrosiers et coll., 2002). Ils sont généralement actifs de jour comme de nuit, et ceci, à longueur<br />
d'année. En hiver, ils sortent rarement au grand air, préférant circuler sous la couverture de neige dans<br />
des tunnels aménagés par eux afin de se protéger des prédateurs.<br />
Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 78<br />
<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>