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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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5.3.9 Oiseaux nicheurs et leurs habitats<br />

5.3.9.1 Impacts potentiels<br />

Phase de préparation et de construction<br />

Interrelations non significatives<br />

La plupart des activités de la phase de préparation et de construction du parc éolien auront peu d’impacts<br />

sur les oiseaux nicheurs, soit parce qu’elles affecteront peu les oiseaux nicheurs eux-mêmes ou les<br />

habitats de nidification, ce qui explique que l’interrelation soit non significative. Les activités concernées<br />

sont celles de construction et d’amélioration des chemins, de préparation du chantier, du transport et de la<br />

circulation, du décapage, de l’installation de nouveaux mâts de mesure, des éoliennes, des lignes<br />

électriques, du poste de raccordement, du bâtiment de service et de restauration des sites (après la<br />

construction).<br />

Interrelations significatives<br />

Des interrelations significatives existent entre des activités plus importantes ou ayant plus d’impacts sur<br />

l’environnement et, par conséquent, sur les oiseaux nicheurs. C’est le cas du déboisement.<br />

Les impacts potentiels associés à ces interrelations sont :<br />

• la perte d’habitat de nidification;<br />

• le dérangement.<br />

Phase d’exploitation<br />

Interrelations non significatives<br />

Lors de la phase d’exploitation, la présence et l’opération des infrastructures auront peu d’impacts sur les<br />

oiseaux nicheurs puisque les risques de collisions avec les bâtiments et les lignes électriques aériennes<br />

sont faibles. La petite taille des lignes aériennes, le fait qu’elles seront peu nombreuses et qu’elles<br />

suivront les routes, qui se trouvent en milieu forestier, font diminuer le risque de collision (Harness et coll.,<br />

2003).<br />

Selon une étude effectuée à Searsburg (Vermont), il semble que la plupart des espèces d’oiseaux<br />

s’habituent à la présence des éoliennes puisqu’elles continuaient à nicher à proximité (Kerlinger, 2003<br />

dans SCF, 2005). Cependant, certaines espèces, comme la grive à dos olive, évitaient de nicher près de<br />

l’emplacement des éoliennes. Il n’a toutefois pas été possible de déterminer si ce comportement était<br />

causé par la présence des structures ou bien par la clairière qui a résulté du déboisement (Kerlinger, 2003<br />

dans SCF, 2005).<br />

D’autre part, les risques de collision avec les éoliennes sont négligeables, car les oiseaux nichant<br />

localement s’habituent à la présence des éoliennes et deviennent plus aptes à les éviter (SCF, 2005). Les<br />

oiseaux effectuant des vols nuptiaux seraient les plus susceptibles d’entrer en collision avec les<br />

éoliennes, car leur parade peut les amener à voler à la hauteur des pales (SCF, 2005). La bécasse<br />

d’Amérique et la bécassine de Wilson seraient alors des espèces à haut risque de collision, mais<br />

seulement trois bécassines de Wilson ont été détectées dans la zone d’étude, ce qui diminue le risque de<br />

collision. L’interrelation est donc non significative.<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 160<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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