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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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Paruline à ailes dorées<br />

La paruline à ailes dorées habite les endroits envahis par des plantes herbacées et de grands buissons,<br />

où les arbres sont relativement peu nombreux. Elle préfère les buissons et arbustes disposés en massifs<br />

à l’abord des forêts. On la retrouve aussi dans des clairières, des bordures de forêt, le voisinage des<br />

étangs habités par des castors et les friches en milieu forestier (Bannon, 1995). Cette description<br />

correspond quelque peu à certains des emplacements de coupes forestières que l'on retrouve dans la<br />

zone d’étude, à la différence que le couvert herbacé est trop épars. Il est donc peu probable que l’espèce<br />

niche dans le domaine du parc éolien. Par ailleurs, comme les effectifs de cette espèce sont très faibles<br />

au Québec, elle n’a été observée que sur neuf sites en 2001 pour un total d’une dizaine de couples<br />

nicheurs, et que les sites occupés se trouvent à l’ouest, à une bonne distance de la zone d’étude, il est<br />

peu probable que des individus la survolent en période de migration. Aucun individu n’a d’ailleurs été<br />

observé dans la zone d’étude lors des deux périodes de migration de 2006.<br />

Paruline hochequeue<br />

La paruline hochequeue a été confirmée nicheuse au Québec en 2006 (Savignac, 2006). Actuellement,<br />

elle n’est connue que dans le parc de la Gatineau, où un couple nicheur et un mâle chanteur ont été<br />

recensés en 2006. L’espèce habite en bordure des petits cours d’eau, ruisseaux ou torrents, en pente<br />

forte qui traversent de vastes peuplements feuillus matures exposés au sud. Elle vit aussi, mais plus<br />

rarement, dans les marécages boisés d’arbres matures (St-Hilaire et Dauphin, 1995; Savignac, 2006). De<br />

tels biotopes ne sont pas présents dans la zone d’étude. Il est donc certain que la paruline hochequeue<br />

n’y niche pas. Il s’avère peu probable que l’espèce transite par la zone d’étude lors de ses migrations en<br />

raison de son faible effectif et parce que son aire de reproduction se trouve loin au sud et à l’ouest de la<br />

zone d’étude. Aucun individu n’a d’ailleurs été observé dans la zone d’étude lors des deux périodes de<br />

migration de 2006.<br />

Pie-grièche migratrice<br />

La pie-grièche migratrice ne niche sans doute plus au Québec (Laporte, 2002). Des tentatives de<br />

réintroduction ont eu lieu depuis 2005. Cette espèce nichait dans les milieux ouverts herbeux parsemés<br />

d’aubépines. Elle habitait les pâturages et les champs. Ce type de biotope est absent de la zone d’étude.<br />

L’espèce ne peut donc pas y nicher. De plus, aucun individu ne doit transiter par la zone d’étude en<br />

période de migration compte tenu de sa situation actuelle. Aucun individu n’a d’ailleurs été observé dans<br />

la zone d’étude lors des deux périodes de migration de 2006.<br />

Quiscale rouilleux<br />

En période de reproduction, le quiscale rouilleux habite près de l’eau; il fréquente les tourbières, les<br />

marécages, les marais en bordure des forêts, les bois humides et les fourrés de grands buissons où<br />

persistent des mares d’eau. Il se retrouve aussi aux abords partiellement inondés des lacs et des étangs<br />

de castors (Nadeau, 1995). Étant donné que des biotopes similaires sont rares dans la zone d’étude,<br />

cette espèce n’y niche probablement pas. L’espèce semble avoir une répartition très éparse dans la<br />

région (Nadeau, 1995).<br />

Huit individus ont été repérés pendant la migration printanière. Bien que l’abondance des quiscales<br />

rouilleux qui traversent la zone d’étude pendant leur périple migratoire soit probablement beaucoup plus<br />

élevée que ce nombre, le domaine du parc éolien semble être d’une importance assez faible pour la<br />

migration de cette espèce. De plus, aucun individu n’y a été observé lors de la migration automnale.<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 66<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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