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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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2- À partir des maxima de nombres de couples de chaque espèce par station obtenus à l'étape 1,<br />

une moyenne a été faite entre les stations où l'espèce est présente, pour un même biotope pour<br />

permettre d’obtenir le nombre moyen de couples dans les points d’écoute où l’espèce a été<br />

détectée. Cette valeur apparaît à la colonne 1 de l'Annexe V (Annexe 3a du <strong>Volume</strong> 3). La<br />

colonne 2 de cette même annexe présente le nombre de stations d’écoute où au moins un couple<br />

de l'espèce a été détecté dans un même biotope. Les valeurs indiquées au Tableau 5, p.18 de<br />

l'Annexe 3a (<strong>Volume</strong> 3), représentent les nombres moyens de couples dans les stations du<br />

biotope. Celui-ci est calculé en additionnant le nombre de couples des différentes espèces à une<br />

même station puis en effectuant une moyenne des valeurs obtenues dans les différentes stations<br />

du biotope.<br />

3- La proportion des observations totales de couples dans chaque biotope pour chaque espèce a<br />

été calculée pour obtenir une idée de leur importance dans les inventaires (colonne 3 de l’annexe<br />

V). Les observations incluent le nombre total d’individus repérés, ce qui comprend aussi les<br />

individus vus à plusieurs reprises. La proportion des observations pour une espèce est obtenue à<br />

partir du nombre total d’observations de cette espèce par <strong>rapport</strong> aux autres espèces sur<br />

l'ensemble des stations.<br />

Groupes d’oiseaux inventoriés<br />

Oiseaux terrestres (passereaux et pics)<br />

Le groupe des oiseaux terrestres (passereaux et pics) comprend, en plus de ces deux catégories<br />

d’oiseaux, tous les autres oiseaux terrestres hormis les oiseaux de proie, soit les coulicous, les colibris,<br />

les galliformes (perdrix et gélinottes), les pigeons et tourterelles, les engoulevents, le martin-pêcheur et<br />

les martinets. Cependant, il exclut les oiseaux de proie et l’urubu à tête rouge, qui sont traités<br />

séparément. En tout, le groupe comprend 152 espèces d’oiseaux nicheurs dans la province (Gauthier et<br />

Aubry, 1995).<br />

Les oiseaux terrestres effectuent leurs déplacements migratoires essentiellement la nuit. Ce trait adaptatif<br />

découle probablement du fait que la plupart des espèces s’alimentent uniquement le jour. Si la migration<br />

avait lieu dans cette période, ils n’auraient pas le temps de se nourrir et dépériraient rapidement compte<br />

tenu des dépenses calorifiques énormes que nécessitent les vols migratoires. D’autre part, comme la nuit<br />

est plus froide que le jour, le maintien de la température corporelle, appelé thermorégulation, s’effectue<br />

davantage par conduction et convection et permet de réduire la perte d’eau et donc les possibilités de<br />

déshydratation, car les efforts associés aux vols migratoires génèrent beaucoup de chaleur. Les<br />

hirondelles constituent une exception notoire. Elles ne migrent que le jour, tout en se nourrissant (Lincoln,<br />

1998).<br />

En migration, les passereaux et les pics se déplacent à 45 km/h environ. La vitesse est généralement plus<br />

rapide au printemps qu’en automne. De plus, la quantité de graisse accumulée au printemps est plus<br />

importante qu’en automne. L’altitude de vol habituelle se situe généralement entre 150 et 300 m.<br />

L’altitude de croisière est maintenue jusqu’au milieu de la nuit après quoi les oiseaux descendent<br />

graduellement jusqu’au lever du jour (Lincoln, 1998).<br />

Les principaux périls rencontrés en migration pour le groupe des passereaux et des pics comprennent les<br />

tempêtes, les obstacles, tels les grands édifices, les antennes, les phares et les puissants projecteurs des<br />

aéroports, et l’épuisement (Lincoln, 1998).<br />

Oiseaux de proie<br />

Le groupe des oiseaux de proie réunit des espèces de divers groupes taxinomiques. Il y a d’abord les<br />

oiseaux de proie diurnes, les falconiformes incluant quinze espèces qui se reproduisent régulièrement au<br />

Québec; puis les oiseaux de proie nocturnes, qui font partie de la famille des strigidés, et qui comprennent<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 55<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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