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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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5.4.1 Milieu biophysique<br />

5.4.1.1 Écosystèmes terrestres<br />

Dans le domaine du parc éolien, les impacts cumulatifs potentiels sur le milieu biophysique sont<br />

<strong>principal</strong>ement liés à l'exploitation forestière et à la ligne de transport d'énergie pour raccorder le parc<br />

éolien au réseau d'Hydro-Québec. Les écosystèmes terrestres pourraient être affectés par la construction<br />

des nouveaux chemins d’accès, ce qui pourrait avoir un impact sur la localisation éventuelle des coupes<br />

forestières dans l’ensemble du domaine.<br />

Des mesures d’atténuation courantes et particulières sont déjà prévues pour réduire l'impact du projet<br />

éolien sur le milieu :<br />

• la mise en œuvre de l’ensemble des normes applicables du RNI;<br />

• la mise en œuvre des normes applicables du Guide des saines pratiques : voirie forestière et<br />

installation de ponceaux (MRN, 2001);<br />

• limiter la construction de nouveaux chemins en utilisant dans la mesure du possible les chemins<br />

forestiers existants.<br />

En plus de ces mesures, et selon l'hypothèse que l'exploitation forestière se fera également en conformité<br />

avec les normes du RNI et selon les recommandations du MRNF en ce qui concerne les saines pratiques<br />

en voirie forestière, pour que l'impact cumulatif de l'exploitation forestière et du parc éolien soit considéré<br />

non important, il faudra mettre en place une coordination optimale entre les exploitants forestiers, le<br />

MRNF et SLÉ pour la planification des chemins de coupe durant la phase de construction afin de ne pas<br />

augmenter leur densité au kilomètre carré.<br />

Au niveau de la disparition de communautés végétales et la diminution de la biomasse, un maximum de<br />

123,99 ha devront être déboisés sur 5373 ha pour l’ensemble du domaine, soit 2,31 %, sans tenir compte<br />

des superficies déjà déboisées sur lesquelles plusieurs éoliennes seront installées, tout comme une partie<br />

des nouveaux chemins. Plusieurs mesures d'atténuation particulières seront mises en place afin de limiter<br />

l'importance de l'impact résiduel. De plus, les aires de travail temporaires seront restaurées à la fin de la<br />

phase de construction, réduisant ainsi la surface déboisée permanente à 76,15 ha, soit 1,42 % du<br />

domaine. En considérant les mesures d'atténuation et la faible superficie sur laquelle le projet a un impact<br />

réel, la contribution du projet de parc éolien est considérée non importante en comparaison à l’impact des<br />

coupes forestières dans la région.<br />

5.4.1.2 Oiseaux et leurs habitats<br />

À l'échelle régionale, l’absence de parcs éoliens et la faible concentration de lignes de transport<br />

d’électricité réduisent d’autant l’impact cumulatif sur la mortalité des oiseaux migrateurs par collision.<br />

L’impact cumulatif à l’échelle locale et régionale sur la mortalité des oiseaux migrateurs par collision peut<br />

donc être considéré non important.<br />

L'impact cumulatif potentiel le plus probable pour les oiseaux nicheurs est la perte d'habitat de nidification<br />

causée à la fois par le projet éolien et par les activités forestières dans le domaine. Pour le projet, la perte<br />

d’habitat due au déboisement est somme toute faible (2,31 % du domaine) comparativement aux pertes<br />

d’habitats déjà encourues ou projetées par les autres activités du territoire. Par ailleurs, le déboisement<br />

n’entraînera pas la disparition d’habitats uniques dans la zone d’étude. De plus, plusieurs éoliennes se<br />

trouvent dans des zones où il y a déjà eu de la coupe forestière. Une partie du déboisement se fera donc<br />

dans des habitats déjà perturbés et les travaux seront limités aux superficies nécessaires pour la mise en<br />

place des éoliennes, adaptées pour chaque emplacement d'éolienne. La mise en place d'une coordination<br />

optimale entre les exploitants forestiers, le MRNF et SLÉ sera importante pour planifier des coupes et<br />

limiter la perte cumulative d'habitats des oiseaux nicheurs, ce qui permet d’évaluer cet impact cumulatif<br />

comme non important.<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 234<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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