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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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5.3.15.3 Évaluation des impacts<br />

Perte, modification ou destruction des habitats (préparation, construction et démantèlement)<br />

Il apparaît que c’est le déboisement et le décapage lors de la construction des chemins forestiers et<br />

l’élargissement de chemins existants, des emplacements d’éoliennes et des tracés de lignes de transport<br />

d’énergie qui causerait le plus d’impacts sur les espèces fauniques à statut précaire. Selon la grandeur du<br />

domaine vital et des besoins écologiques (abri et alimentation) des espèces animales visées, le<br />

déboisement pourrait détériorer leurs habitats ou parfois favoriser l’alimentation de leurs proies. La<br />

construction de chemins et d’éoliennes se ferait <strong>principal</strong>ement dans des secteurs ayant déjà subi des<br />

perturbations (coupes forestières et érablières exploitées).<br />

Des nids et des galeries de micromammifères ainsi que des hibernacles d’amphibiens et de reptiles<br />

pourraient être détruits par le décapage. La grenouille des marais, la couleuvre à collier et la tortue des<br />

bois sont ainsi susceptibles de subir des pertes d’habitats. Certains de ces habitats sont de bonne qualité<br />

(érablières, peuplements mixtes et ruisseaux), ce qui augmente les chances de retrouver l’une ou l’autre<br />

des espèces à statut précaire ci-dessus mentionnées. Il faut toutefois noter que les érablières et les<br />

peuplements mixtes sont des habitats communs dans ce secteur de l’Estrie.<br />

Une attention particulière sera portée à la salamandre sombre du Nord lors de la réalisation des<br />

inventaires des habitats de la faune aquatique dans les cours d’eau touchés ou situés à proximité des<br />

infrastructures et des aires de travail.<br />

La grive de Bicknell est la seule espèce d’oiseau à statut précaire qui a été observée en période de<br />

nidification à l’intérieur du domaine. Les chances qu’elle niche où elle a été observée, soit une coupe<br />

datant de 2005, sont minces, car cela ne correspond pas à son habitat. De plus, tous les sommets<br />

présentant un habitat potentiel dans la zone d’étude ont été inventoriés. Il est peu probable que l’individu<br />

observé ait niché dans le domaine. .<br />

Il faut également noter que certaines espèces pourraient être favorisées à la suite du déboisement,<br />

comme le lynx roux, le lynx du Canada et le couguar qui dépendent des populations de lièvres.<br />

La restauration des emplacements d’éoliennes après la construction peut atténuer les impacts pour<br />

certaines espèces.<br />

Les mesures d’atténuation courantes suivantes seront appliquées afin de réduire l’importance de l’impact :<br />

• EFSPc1. Limiter au minimum la construction de nouveaux chemins en utilisant dans la mesure du<br />

possible les chemins forestiers existants<br />

• EFSPc4. Décaper seulement les aires nécessaires et revégétaliser les aires temporaires après la<br />

phase de construction afin de limiter les surfaces laissées à nu<br />

Pour l’ensemble des raisons mentionnées ci-dessus, l’intensité de l’impact est jugée faible. La durée<br />

moyenne et l’étendue ponctuelle; l’importance de l’impact est jugée mineure.<br />

Dérangement causé par l’émission de lumières et de poussières (préparation, construction et<br />

démantèlement)<br />

Les travaux de construction prévus dans le parc éolien notamment au moment du déboisement émettront<br />

des polluants de différentes natures, dont la lumière (occasionnelle et surtout à la fin de l’automne lorsque<br />

la machinerie circule en fin de journée) et des poussières. Ces polluants ne sont pas permanents dans<br />

l’environnement, mais contribuent à nuire aux déplacements de la faune et à leur quiétude en général. La<br />

chauve-souris cendrée pourrait subir les impacts liés à la lumière et à la poussière (se référer à la section<br />

5.3.10 pour plus de détails).<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 192<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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