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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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Phase de démantèlement<br />

Interrelations non significatives<br />

Les autres activités comme la mobilisation du chantier, la circulation des véhicules sur le site et<br />

l’enlèvement des structures lors de la phase de démantèlement ont aussi peu d’impacts directs sur les<br />

mammifères terrestres non prélevés. Elles n’ont donc que des interrelations non significatives avec ceuxci.<br />

Par ailleurs, la restauration des sites, bien qu’ayant une interrelation non significative, celle-ci est<br />

positive car cette activité améliorera l’habitat des espèces touchées comparativement à l’état des lieux<br />

après la construction.<br />

Interrelations significatives<br />

Des interrelations significatives existent entre des activités plus importantes ou ayant plus d’impacts sur<br />

l’environnement et, par conséquent, sur les mammifères terrestres non prélevés. C’est le cas du :<br />

• déboisement.<br />

5.3.12.2 Valeur de la composante<br />

En raison du peu de programmes de recherche en cours, de l’abondance des populations et de<br />

l’inexistence de réglementation les concernant, une valeur environnementale moyenne est attribuée aux<br />

mammifères terrestres non prélevés.<br />

5.3.12.3 Évaluation des impacts<br />

Modification de l’habitat (préparation et construction, démantèlement)<br />

Il apparaît que c’est le déboisement lors de la construction des chemins forestiers, des emplacements<br />

d’éoliennes et des tracés des lignes de transport d’énergie qui causerait le plus d’impacts sur les<br />

mammifères terrestres non prélevés. Selon la grandeur du domaine vital des espèces animales, le<br />

déboisement peut améliorer ou détériorer leurs habitats. La construction de chemins et d’éoliennes se<br />

ferait <strong>principal</strong>ement dans des peuplements mixtes ou feuillus (jeunes et matures). Le déboisement qui<br />

fragmente le territoire de façon permanente (tout au long du projet) lors de la construction des chemins<br />

influence le plus les mammifères terrestres non prélevés.<br />

L’apparition de nouvelles communautés végétales après coupe a un impact positif sur la biodiversité<br />

végétale locale et sur les rongeurs en augmentant la biomasse de végétaux feuillus disponibles. Les<br />

espèces comme la marmotte commune, le porc-épic et le tamia rayé seront peu affectées par le<br />

déboisement puisqu’elles sont généralistes. De façon générale, les espèces préférant les forêts matures<br />

de conifères seront les plus touchées par le déboisement comme le grand polatouche, la musaraigne<br />

palustre et le campagnol à dos roux de Gapper. Il est peu probable que ces espèces soient présentes<br />

dans la zone d’étude en raison du fait qu’une bonne proportion des peuplements sont jeunes ou déjà<br />

perturbés par les coupes forestières. Bon nombre d’espèces de micromammifères aiment vivre à<br />

proximité des cours d’eau et des milieux humides. Ces derniers peuvent être évités pendant le<br />

déboisement réduisant ainsi l’importance de l’impact de cette activité.<br />

La mesure d’atténuation courante suivante est appliquée afin de réduire l’importance de l’impact :<br />

• MAMNc1. Limiter au minimum la construction de nouveaux chemins en utilisant dans la mesure<br />

du possible les chemins forestiers existants<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 175<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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