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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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Quatre points d’observation des milieux humides ont été visités à l’intérieur et à proximité de la zone<br />

d’étude. Cette méthode d’inventaire visait particulièrement à repérer les oiseaux aquatiques à statut<br />

précaire qui pourraient y nicher. Ces oiseaux nichant plus tôt que les passereaux, les observations ont<br />

débuté lors de la période d’inventaire des oiseaux migrateurs et se sont terminés dans la période<br />

d’inventaire des oiseaux nicheurs. Au printemps, l’exutoire de l’étang du Loup et un milieu humide de la<br />

Rivière Noire ont été recensés. Trois points d’observations de milieux humides (MH) du domaine du parc<br />

éolien ont été visités en période de nidification. Les milieux humides MH1, MH2 (exutoire de l’étang du<br />

Loup) et MH3 (amont de l’étang du Loup) ont été visités une fois et ces visites, d’une durée de dix minutes<br />

chacune, ont eu lieu en matinée. Les sites d’inventaire en milieux humides sont présentés à la carte 3.2-8<br />

(<strong>Volume</strong> 2).<br />

Deux emplacements à proximité du domaine du parc éolien ont été visités parce qu’ils présentaient des<br />

falaises. Il s’agit d’un biotope pouvant receler des oiseaux de proie nicheurs, comme le faucon pèlerin de<br />

la sous-espèce anatum, une espèce à statut précaire. Au printemps, les falaises situées au sud de la<br />

zone d’étude ont été visitées à deux reprises. Les falaises ont été scrutées à l’aide de jumelles et d’un<br />

télescope pendant deux heures. Le deuxième emplacement présente une falaise de plus grande taille et<br />

se trouve à un peu plus de cinq kilomètres au nord-est de la zone d’étude. Trois visites d’une demi-heure<br />

y ont été effectuées en mi-journée. Lors de l’inventaire héliporté de novembre 2009 (Annexe 3c du<br />

<strong>Volume</strong> 3) aucun nid n’a été observé.<br />

En ce qui a trait spécifiquement à la grive de Bicknell, les habitats propices à la nidification de cette<br />

espèce (forêts conifériennes à plus de 600 m d’altitude) ont été échantillonnés par point d’écoute d’une<br />

durée de 10 minutes, suivie d’une minute d’appel par un enregistrement du chant et des cris de cette<br />

espèce, puis d’une autre période de dix autres minutes d’écoute. Deux visites à chaque station (BM)<br />

étaient prévues pendant la période de reproduction, l’une le matin et l’autre en soirée, soit les deux<br />

périodes les plus propices à la détection des grives. En contrepartie, les observateurs ont procédé à<br />

l’appel de la grive hors des stations d’écoute lorsque l’habitat semblait propice à sa présence. Cela a<br />

permis de détecter d’autres individus dont l’emplacement était noté. Les sites d’inventaire des oiseaux à<br />

statut précaire sont présentés à la carte 3.2-9 (<strong>Volume</strong> 2).<br />

Les meilleures périodes pour détecter la grive sont le matin et le soir des deux dernières semaines de<br />

juin. Onze stations d’écoute ont été visitées entre le 20 et le 23 juin entre 4 h 20 et 6 h 37 ainsi qu’entre<br />

17 h 58 et 19 h 18. Les stations d’échantillonnage ont été visitées une ou deux fois, le matin et le soir.<br />

3.2.7.2 Résultats<br />

Oiseaux terrestres (passereaux et pics)<br />

Toutes méthodes confondues, des oiseaux terrestres de 57 espèces ont été observés lors de l’inventaire<br />

des oiseaux nicheurs. Le plus petit nombre de couples nicheurs se retrouve dans les forêts de feuillus<br />

(5,50 couples en moyenne dans 50 m de rayon) tandis que les plus grands nombres sont en forêt mixte et<br />

dans les coupes forestières (7,50 et 7,20 respectivement). Pour tous les biotopes, une moyenne globale<br />

de 6,82 couples sont présumés nicheurs (Tableau 3.2-7). Cette valeur moyenne devrait bien représenter<br />

les oiseaux de la zone d’étude puisque la quantité de points d’écoute dans chaque biotope est<br />

proportionnelle à la représentation de ceux-ci dans la zone d’étude.<br />

Tableau 3.2-7 : Nombre de couples nicheurs aux stations d’écoute (50 m de rayon) dans les<br />

biotopes du domaine du parc éolien<br />

Biotope<br />

Coupe<br />

forestière<br />

Forêt de<br />

feuillus<br />

Forêt mixte<br />

Forêt de<br />

conifères<br />

Tous les<br />

biotopes<br />

Nombre moyen de couples 7,20 5,50 7,50 6,00 6,82<br />

Écart type 2,59 2,88 1,84 - 2,34<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 69<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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