27.04.2015 Views

Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3.2.1.1 Verglas<br />

Tableau 3.2-1 : Conditions météorologiques mesurées à Saint-Ludger (1971-2000)<br />

Condition<br />

Données<br />

Température moyenne annuelle (°C) 4,0<br />

Température moyenne juillet (°C) 18,2<br />

Température moyenne <strong>janvier</strong> (°C) -11,7<br />

Température moyenne calculée pour le domaine* (°C) 2,0<br />

Précipitations annuelles (mm) 1061<br />

Chutes de neige annuelles (cm) 265,5<br />

Chutes de pluie annuelles (mm) 795,9<br />

*Moyenne calculée à partir des données météorologiques corrigées en fonction de<br />

l’altitude<br />

Source : Environnement Canada, 2006<br />

Le verglas est un dépôt de glace compact qui provient d’une pluie ou d’une bruine d’eau surfondue. L’eau<br />

surfondue est une eau qui demeure liquide malgré une température sous le point de congélation, mais qui<br />

se solidifie en entrant en contact avec le sol, dont la température est très près de 0°C. Plus précisément,<br />

le verglas se forme lors de l’arrivée d’une perturbation pluvieuse après une période froide. Dans ces cas,<br />

l’air chaud, associé à la dépression, glisse au-dessus de l’air froid confiné à proximité du sol. Le contact<br />

des masses d’air amène de la pluie qui se transforme en eau surfondue lorsqu’elle pénètre dans la<br />

couche froide, provoquant ainsi la formation de verglas lorsqu’elle tombe au sol.<br />

Conditions régionales<br />

C’est au cours du printemps et de l’automne, lorsque l’humidité de l’air est élevée et que les vents sont<br />

faibles, que les précipitations verglaçantes en Estrie sont les plus probables. Ces conditions d’humidité<br />

sont amenées par les fronts chauds ou encore les vents du large le long de la côte. Il est estimé que les<br />

conditions climatiques dans la région à l’étude engendrent une accumulation moyenne annuelle de<br />

40 mm de glace radiale (rayon de glace mesuré sur une ligne de transport de 2,54 cm) (Figure 3.2-1). On<br />

peut constater en observant cette figure que la quantité de glace est liée, entre autres, à la présence de<br />

plans d’eau : les régions continentales sont moins propices à ce phénomène que les régions situées près<br />

des côtes.<br />

Source : Environnement Canada<br />

Figure 3.2-1 : Quantité annuelle moyenne de glace<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 39<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!