Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN
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Phase de démantèlement<br />
Interrelations non significatives<br />
Les autres activités comme la mobilisation du chantier et la circulation des véhicules sur le site lors de la<br />
phase de démantèlement ont aussi peu d’interrelations avec les mammifères terrestres chassés ou<br />
piégés, en raison de leur intensité et fréquence négligeables. Il en va de même du démantèlement des<br />
structures. La restauration des sites présente toutefois une interrelation non significative positive<br />
puisqu’elle contribuera à améliorer la qualité de l’habitat de ce groupe d’animaux.<br />
Interrelations significatives<br />
Des interrelations significatives existent entre des activités ayant plus d’impacts sur l’environnement et<br />
cette composante lors de la phase de démantèlement. C’est le cas du déboisement.<br />
L’impact potentiel associé à ces interrelations est :<br />
• la modification de l’habitat<br />
5.3.11.2 Valeur de la composante<br />
En raison de l’intérêt pour la chasse par la population locale et en raison de la réglementation existante,<br />
une valeur environnementale forte est attribuée aux mammifères terrestres chassés ou piégés et leurs<br />
habitats.<br />
5.3.11.3 Évaluation des impacts<br />
Modification de l’habitat (préparation et construction; démantèlement)<br />
Il apparaît que c’est le déboisement lors de la construction des chemins forestiers, des emplacements<br />
d’éoliennes et des tracés des lignes de transport d’énergie qui causerait le plus d’impacts sur les<br />
mammifères terrestres chassés ou piégés. Selon la grandeur du domaine vital des espèces animales, le<br />
déboisement peut améliorer ou détériorer leurs habitats. La construction de chemins et d’éoliennes se<br />
ferait <strong>principal</strong>ement dans des secteurs offrant des peuplements mixtes et feuillus. Seule la construction<br />
des chemins qui fragmente le territoire de façon permanente (tout au long du projet) a un impact<br />
important.<br />
L’apparition de nouvelles communautés végétales après coupe a un impact positif pour la biodiversité<br />
végétale locale et pour la grande faune en augmentant la biomasse de végétaux feuillus disponibles des<br />
ongulés. L’orignal réagirait bien aux modifications apportées à son habitat par l’abattage des arbres, à la<br />
condition que des îlots boisés soient conservés pour fournir un abri (Telfer, 1995). Il peut très bien utiliser<br />
des sites comportant bordures et entremêlement d’habitats ouverts et forestiers (Courtois et coll., 2002).<br />
Pour sa part, il est estimé que le cerf de Virginie tire plus rapidement avantage de la création d’écotones.<br />
L’ours noir peut aussi tirer avantage des coupes de petite superficie puisqu’elles augmentent la production<br />
de petits fruits comme les framboises et les cerises (Lamontagne et coll., 2006). Les espèces à fourrure<br />
généralistes comme le renard et le lièvre seront peu affectées ou même favorisées par le déboisement<br />
(Novak et coll., 1987). Les espèces de peuplement matures comme la martre sont généralement<br />
affectées par le déboisement mais leur présence dans le domaine est peu probable vu le morcellement<br />
déjà existant et le jeune âge des peuplements forestiers.<br />
Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 171<br />
<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>