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Volume 1 - Étude d'impact, rapport principal, janvier 2010 ... - EDF EN

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Quelques raids de conquête par les Américains ont ponctué l’histoire de la région au cours du régime<br />

anglais. Cependant, l’arrivée des Amérindiens en Estrie s’est effectuée davantage à partir des villages<br />

établis le long du fleuve Saint-Laurent et dans le nord des États-Unis.<br />

Plusieurs familles vivaient dans la région à cette époque, <strong>principal</strong>ement autour du lac Memphrémagog,<br />

mais la présence eurocanadienne et euro-américaine de plus en plus importante, de même que<br />

l’ouverture des Cantons de l’Est à la colonisation à la fin du XVIIIe siècle, a réduit considérablement<br />

l’attrait de cette région auprès des Abénaquis. Ces derniers ont alors délaissé le territoire.<br />

L’occupation européenne et eurocanadienne<br />

Le peuplement non amérindien de l’Estrie a commencé en 1792 lorsque les Britanniques ont décidé d’y<br />

concéder des terres (Kesteman 1998). La région a d’abord attiré des milliers d’Américains demeurés<br />

fidèles à la Couronne britannique, puis des colons anglais et enfin des Canadiens français. Limitée<br />

d’abord au pourtour des rives du lac Champlain, la colonisation s’est rapidement étendue à l’ensemble<br />

des Cantons de l’Est.<br />

Toutefois, le peuplement du secteur à l’étude ne s’est effectué qu’après 1870. Le canton de Risborough,<br />

qui abrite le projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin, n’a été concédé qu’en 1920.<br />

La municipalité de Saint-Robert-Bellarmin a été constituée en 1949. En 1951, elle comptait 690 habitants<br />

pour s’accroître à 846 en 1961. À partir de cette période, la population s’est mise à décroître.<br />

L’économie de la région reposait sur le textile, la production du sirop d’érable et l’exploitation forestière.<br />

L’étude de cartes anciennes n’a pas permis de repérer de bâtiments ni de chemins anciens à l’intérieur<br />

des limites du secteur à l’étude (Bignell 1886, Deblois 1955, Landry 1950).<br />

Sites archéologiques répertoriés<br />

À ce jour, quatre études de potentiel archéologique ont été effectuées pour la MRC du Granit dans le<br />

cadre d’un programme d’acquisition de connaissances <strong>principal</strong>ement orienté sur la présence<br />

paléoindienne (Arkéos inc. 1989, Transit analyse inc. 1993, Ethnoscop inc. 1995a et b). Toutefois, à la<br />

suite de ces études, aucune intervention archéologique n’a été réalisée à l’intérieur ou à proximité du<br />

domaine d’étude et aucun site archéologique n’y est actuellement connu.<br />

Zones de potentiel archéologique<br />

Le domaine d’étude occupe le haut plateau appalachien. L’assise, datant du siluro-dévonien (438 à 360<br />

millions d’année), se caractérise par la présence de grès et d’ardoise (Tremblay et Bourque 1991). Ces<br />

pierres sont reconnues pour avoir été utilisées par les Amérindiens. Cependant, aucun lieu d’extraction<br />

n’est actuellement connu à l’intérieur des limites du domaine d’étude.<br />

Ce secteur étant relativement éloigné des principaux plans et cours d’eau, le potentiel d’occupation<br />

Amérindienne apparaît limité. Toutefois, il faut tenir compte de la présence possible de Paléoindiens qui<br />

circulaient, via les cols appalachiens, à la recherche de caribous. Ces gens avaient l’habitude de<br />

s’installer sur des replats localisés près de ce qui actuellement se présente comme des lacs mal drainés,<br />

plutôt marécageux. Le territoire couvert par le projet du parc éolien recèle une zone de potentiel<br />

d’occupation amérindienne reflétant ces dernières caractéristiques. Cette dernière est située sur la rive<br />

est de l’étang du Loup (Carte 2.2-3, <strong>Volume</strong> 2) à plus d’un kilomètre des travaux les plus proches. Aucune<br />

étude exhaustive n’est jugée nécessaire.<br />

Projet éolien de Saint-Robert-Bellarmin 108<br />

<strong>Étude</strong> d’impact sur l’environnement − <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong>

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