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15nationales ni des efforts s’inscrivant dans la durée. (I-133) Suite au séisme, l’UE et le GdH ont affichéleur volonté de continuer leur coopération dans les différents secteurs identifiés dans la stratégieinitiale, mais évidemment l’urgence a rendu plus difficile la dimension stratégique des différentesactions. En parallèle, la stratégie révisée a essayé de prendre en compte certaines évolutions dans lesorientations stratégiques nationales, comme la place accrue donnée aux questions d’aménagementterritoriale et, en particulier, d’aménagement urbain. (I-131) Les ajustements stratégiques ont étéglobalement fondés sur des décisions réfléchies, comme l’illustrent les nombreuses discussions etanalyses approfondies menées autour de l’utilisation de l’appui budgétaire dans le contexte postséisme.(I-132) Enfin, en maintenant ses efforts sur l’ensemble du territoire, l’UE a évité le risqued’hyper-concentration de l’aide dans les zones affectées par la catastrophe. (I-133)Au-delà des changements apportés après le séisme, il est intéressant de souligner que, sur la périoded’évaluation, l’UE a fourni un appui de taille dans le domaine de la sécurité alimentaire, un secteur quin’était pourtant pas inscrit comme secteur de concentration dans la stratégie initiale présentée dans leDSP 10 e FED. (I-131) Cette évolution s’explique par trois facteurs principaux :L’appui continu que l’UE a fourni dans ce domaine en Haïti depuis des décennies (notammentà travers la ligne thématique sécurité alimentaire).Des besoins chroniques du pays qui ont été exacerbés par la flambée des prix des denréesalimentaires en 2007-2008 et les catastrophes naturelles qui ont eu lieu ultérieurement(cyclones de 2008 et 2012 et séisme de 2010).La prise en compte renforcée de ces problématiques par l’UE au niveau mondial à travers lacréation d’initiatives spécifiques (Facilite alimentaire en 2008, Initiative OMD en 2010).En résumé, les évolutions de la stratégie depuis la formulation du DSP en 2007 apparaissentappropriées et l’UE a démontré une bonne capacité de réponse par rapport aux changements majeursdu contexte. En particulier, un équilibre adéquat entre la réponse donnée aux besoins immédiats etcelle s’inscrivant dans une logique de long terme a été préservé sur l’ensemble de la période même sila réponse aux situations d’urgence a rendu plus difficile de s’attaquer aux grands enjeux de la réformede l’Etat, comme dans le domaine de l’administration publique et de la justice, et a ultérieurementaffaibli les dimensions stratégiques (en part. la durabilité) des actions sectorielles et locales.4.2 QE2 - Mix de modalités et d’interventionsQE2 - Mix demodalités etd’interventionsDans quelle mesure la stratégie de coopération a-t-elle assurée un mix demodalités d’aide approprié et une articulation entre les différents domainesd’intervention adéquate au vu de ses objectifs et des spécificités du contexte ?Depuis le début de la période considérée, l’appui de l’UE – du point de vue des modalités et desdomaines d’intervention – est structuré en deux blocs, avec d’une part l’appui budgétaire général avecun focus sur le renforcement du GdH, de sa gestion des finances publiques et de ses stratégies dedéveloppement, et d’autre part, des programmes et des projets sectoriels visant le renforcement dessecteurs cruciaux pour le développement économique et social, l'aménagement du territoire et lestransports, l’éducation, la sécurité alimentaire, etc. Ces deux blocs principaux d’intervention ont étécomplétés par des instruments de réponse rapide, notamment l’IdS, certains projets financés sous lesinstruments thématiques de l’UE, et les interventions d’urgence qui ont été largement utilisées pourfaire face aux multiples chocs (naturels et sociaux) dont le pays a été victime dans la période.Cette question vise l’évaluation de la mise en œuvre et de la combinaison des différentes méthodesd’acheminent de l’aide et instruments financiers utilisés, ainsi que les liens entre les interventions dansles différents domaines. L’analyse démarre par l’ABG, étant donné son caractère central et global dansla stratégie de l’UE. Conformément à la méthodologie appliquée (méthodologie OCDE en trois étapes),cette QE vise surtout les premiers niveaux de l’étape 1, c’est-à-dire les inputs et les effets directs del’AB (les effets induits sur l’action du GdH sont abordés spécifiquement dans la QE3). Toutes lesmodalités et les instruments sont considérés, mais les synergies entre les interventions dedéveloppement et celles d’urgence sont abordées spécifiquement dans la QE10.QE2 – Appréciation globaleDans le contexte de climat général de « relance » et de redynamisation des efforts qui a caractérisé lesannées 2005-2006 (qui ont déterminé le type d’actions démarrées au début de la période d’évaluation)et la période post-séisme, l’appui de l’UE s’est traduit par l’introduction de l’ABG mais aussi lelancement de plusieurs programmes sectoriels ne se focalisant plus uniquement sur des besoinslocaux mais intégrant une forte dimension nationale (p. ex. PAPNT, PARSCH, AGIL). Il ressort que : L’ABG a fourni un ancrage stratégique global à l’ensemble du programme de coopération. Ilcontient un accord de partenariat entre l’UE et le GdH, basé sur les priorités stratégiques du GdH,avec un focus sur le renforcement de la gouvernance économique et du rôle de l’état. L’ABG telqu’il a été utilisé n’a cependant pas contenu de priorités spécifiques liées aux principaux domainesEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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