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49QE9 – Appréciation globalede plusieurs autres bailleurs (USAID, BID et BM) qui avaient privilégié cette partie du pays pourcertains de leurs programmes respectifs.Au-delà des routes, l’aide de l’UE a surtout manifesté sa valeur ajoutée dans la décision de soutenir unABG d’envergure axé sur le renforcement de l’Etat. La difficulté de faire fonctionner le cadre departenariat lié à ce choix a cependant limité sa portée. La juxtaposition d’appuis sans véritableapproche stratégique commune qui a caractérisée de nombreux secteurs/sous-secteurs reflète engrande partie les difficultés rencontrées dans la mise en place de mécanismes de coordinationfonctionnels et effectifs.L’UE a été très engagée dans le dialogue de haut niveau qui a eu lieu régulièrement avec lespartenaires haïtiens. Elle a été un acteur actif du groupe des principaux bailleurs (« G12 ») et apleinement pris part aux plateformes de coordination sectorielle mis en place dans les différentsdomaines (l’UE a été en particulier le chef de file de plusieurs tables sectorielles portant sur lessecteurs de concentration de la stratégie du 10 ème FED). Malgré ces efforts, l’intensité et la qualité dudialogue avec le GdH ont été limitées par l’absence d’un leadership fort de la part haïtienne et leséchanges entre bailleurs de fonds n’ont pas été à la hauteur des attentes des principes d’engagementdans les états fragiles. La nouvelle instance de coordination nationale, le CAED, a clos la parenthèsedu CIRH pour consacrer la reprise en main du GdH sur la coordination de l’aide intersectoriel et intrasectoriel. Mais de nombreux progrès restent à faire. En 2014, le MPCE peinait encore à asseoirpleinement son rôle dans les divers mécanismes de coordination et, même si le CAED commençait àêtre partiellement fonctionnel, un développement trop formel de cet instrument générait déjà beaucoupd’inefficacités.Dans ce contexte, l’UE a peiné à trouver l’approche adéquate pour s’engager dans un dialogue sur lespolitiques efficace, à commencer au niveau du CPAB. Sur une grande partie de la période, lacoordination entre l’UE et ses partenaires a par ailleurs pâti d’un manque de ressources humaines ausein de la DUE même si, depuis 2012, cette situation a évolué significativement.Par contre, après une première expérience de programmation conjointe mitigée dans le cadre de larévision de la stratégie 10 ème FED en 2010, la coopération européenne semble être rentrée dans unedynamique vertueuse depuis 2011 qui s’est traduite dans la préparation conjointe du 11 ème FED, uneexpérience appréciée par tous les partenaires et perçue par certains comme un cas de bonne pratique.4.9.1 CJ91 L’UE joue un rôle actif dans les différents mécanismes de coordination en Haïtitout en promouvant le rôle du gouvernement dans ce domaine, notamment grâce à undialogue politique et sur les politiquesEn plus de contacts réguliers directs avec les plus hautes représentations du pays, l’UE a activementpris part au dialogue de haut niveau qui a eu lieu entre les bailleurs de fonds et entre ceux-ci et lesparties haïtiennes. Ce dialogue a pris plusieurs formes : conférences internationales sur Haïti (p. ex.Washington en 2009 ou New York en 2010) ; réunions régulières des ambassadeurs ; visites ad hoc dereprésentants des sièges ; dialogue dans le cadre du CIRH ; etc. (I-911)L’UE a également joué un rôle actif dans les échanges entre chefs de coopération dans le cadre duG12 (groupe des principaux bailleurs en Haïti) et ceux plus techniques qui ont eu lieu dans le contextedes structures de coordination sectorielles (en particulier, dans les groupes/tables sectoriels). Enparticulier, l’UE a été le chef de file en termes de coordination dans les secteurs de concentration de lastratégie du FED (infrastructures et décentralisation). Elle a largement contribué à la mise en place duCadre de partenariat pour l’appui budgétaire (CPAB) et a fourni des appuis spécifiques au Ministère dela planification et de la coopération externe (MPCE) pour le développement du nouveau cadre global decoordination de l’aide externe en Haïti (CAED). (I-911)L’UE s’est également engagée dans une coordination rapprochée avec les Etats membres (EM) quis’est traduite dans différents exercices de programmation conjoints : en 2011, pour le 10 ème FED réviséet, plus récemment, pour le 11 ème FED (cf. aussi CJ92).Malgré ces efforts, l’intensité et la qualité du dialogue avec le GdH ont été limitées par l’absence d’unleadership fort de la part haïtienne et des mécanismes de coordination entre bailleurs de fonds qui n’ontpas été à la hauteur des attentes des principes d’engagement dans les états fragiles, les bailleurs defonds suivant encore trop souvent leur logique propre. En outre, sur une grande partie de la période, lacoordination entre l’UE et ses partenaires a pâti d’un manque de ressources humaines au sein de laDUE, la situation ayant toutefois sensiblement évolué depuis 2012. La nouvelle instance decoordination nationale, le CAED, a clos la parenthèse du CIRH pour consacrer la reprise en main duGdH sur la coordination de l’aide intersectoriel et intra sectoriel. Mais de nombreux progrès restent àfaire. En 2014, le CAED n’était pas encore complètement fonctionnel et le MPCE peinait encore àasseoir pleinement son rôle dans les divers mécanismes de coordination. Un développement tropformel du CAED générait déjà beaucoup d’inefficacités. Au niveau de l’UE, le rôle du BON dansEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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