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27un partenariat avec le Centre de Développement des Entreprises (CDE) pour ce qui concerne laformation en gestion, des formations techniques ad hoc et le montage de chantiers école, etc.Toutefois, avant le démarrage de ce programme, il faut se demander si un niveau minimum deconditions institutionnelles et réglementaires pour l’accès aux marchés est assuré. En effet, un appui enformation technique ou en management serait très important pour les PME haïtiennes. Mais il fautlimiter le risque de leur demander un investissement onéreux en formation et en promotion dans uncontexte où la compétitivité de l’offre ne prime pas toujours plus que les relations de patronage. (I-421)Illustration 3Carte d’Haïti portant sur la réhabilitation de l’axe RN3Source : UE (2012) : Haïti deux ans après. Les actions de la Commission européenne pour reconstruire le pays.Les conditions de compétitivité ne sont pas réunies actuellement. Le Centre National d’Equipement(CNE) qui assure des travaux en régie pour le compte du MTPTC, vient concurrencer de façon assezdéloyale les PME du secteur et autres cantonniers. Le CNE intervient pour pallier le manque deplanification du MTPTC, de sorte que l’on fait appel à lui dès qu’une urgence est constatée. Urgencequi est souvent le fruit de la mauvaise planification et coordination du ministère. De même, laprolifération des marchés de gré-à-gré ne permet pas une saine compétition entre les entreprisesgarant d’une meilleure qualité au moindre coût, pour le bien à la fois des finances publiques et desusagers. Il est très difficile pour des entreprises n’ayant pas accès aux réseaux de patronage sévissantdans le secteur de pouvoir percer et de se renforcer. (I-421)En termes de réduction des coûts de transport, l’impact des investissements de l’UE dans le secteur estimportant. Malgré l’absence de statistiques précises dans ce domaine, la réduction des temps devoyage et l’abaissement des coûts d’entretien des véhicules sont évidents. Ceci dit, une autre questionest de savoir comment le marché a répondu à cette nouvelle situation et donc qui a bénéficié de cesévolutions. Il n’y a pas d’études solides ni de données fiables à ce niveau. On ne peut donc que sebaser sur les considérations informées des acteurs du secteur pour répondre à cette question. Lespersonnes interviewées pendant la visite de terrain s’accordent pour affirmer que les prix desmarchandises n’ont pas évolué du fait de la réduction des coûts directs de transport. Par contre, il y aeu des investissements importants dans l’offre commerciale et l’offre de transport, notammentpassagers. Ceci a avantagé un grand nombre d’usagers des routes et a permis de créer de nouvellespetites activités commerciales ou de microentreprises (p. ex. mototaxi). (I-422)Pour les marchandises, l’absence de programme intégrant les routes rurales n’a pas permis à l’offrelocale la plus enclavée de profiter des avantages de la route pour être plus compétitive avec lesproduits importés. Ceux-ci ont quant à eux bénéficié directement d’une réduction des coûts de transportEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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