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41QE7 – Appréciation globaleniveau de la production familiale produisent également un effet similaire au niveau des populationsproductrices (production accrue et plus diversifiée). D’autre part, les données produites par la CNSAet l’IHSI font état de fluctuations très importantes des prix des aliments de base pendant les dixdernières années et au cours d’une même année. La tendance à la hausse des prix à laconsommation s’est maintenue pendant les dix dernières années notamment sur les produitsagricoles. Fixé à une valeur de cent (100) points en août 2004, l’indice des prix des produits agricoles(IPPA) a augmenté en 2011 et 2012 à une valeur de plus de 200 points. En saison sèche (novembreà mars/avril) et lors de passage de cyclones pendant l’été, l’offre nationale baisse souvent à un niveauqui fait croître les prix. Ces constats suggèrent que l’action des PTF (y compris l’UE et sespartenaires) ne parvient pas encore à éviter que des chocs se produisent ou à ce que des initiativesde mitigation efficaces soient entreprises au cas où. Ceci a pour conséquence que, notamment dansles périodes de crise, une partie importante de la population reste dépendante de l’aide extérieure.En résumé, on peut avancer que l’appui de l’UE a consisté en des actions importantes afin derenforcer le dynamisme économique dans le secteur ainsi que d’améliorer la sécurité alimentaire.Cependant, ces actions sont restées trop dispersées, isolées (sans ancrage institutionnel) et troplimitées dans le temps et l’espace pour pouvoir couvrir de façon cohérente les différentes dimensionsde la sécurité alimentaire et assurer une contribution efficace et durable à la sécurité alimentaire dupays. En effet, les problèmes dans le domaine de la sécurité alimentaire en Haïti sont devenustellement considérables, structurels et de natures diverses, qu’ils requièrent une démarche intégrée etstratégique visant des solutions pérennes ancrées dans les institutions du pays, et mobilisant desressources importantes sur le long terme via une démarche coordonnée des efforts avec ceuxd’autres PTF.4.7.1 CJ71 L’appui de l’UE a contribué à un renforcement des filières agro-alimentaires tout enprenant en compte la gestion durable des ressourcesL’appui de l’UE a, à juste titre, identifié la structuration des filières agro-alimentaires comme unecondition nécessaire de la pérennisation des filières. L’expérience des deux projets de la filière mangueanalysés indique cependant qu’il existe des défis importants au niveau de (1) la coordination entre lesintervenants ; (2) l’orientation commerciale des ANE d’appui y compris la connexion indispensable avecle groupe des exportateurs professionnels (manque d’une réelle approche et d’un renforcement‘business’) ; et (3) la durabilité des acquis au niveau des efforts de structuration en termesd’associations de filière fortes et viables bien ancrées dans le système économique local et régional(difficile à atteindre en raison, entre autres, d’une durée relativement courte des appuis). (I-711)Les projets ont entrepris des efforts classiques et primordiaux au niveau de l’amélioration (en qualité etquantité) de la production, mais ont aussi attaché une importance à des activités souvent cruciales pourcréer une valeur ajoutée, comme la manutention post récolte, le traitement et la commercialisation.L’adoption d’une telle démarche s’est avérée être un défi, même s’il est justifié au regard des exigencesdu marché, notamment le marché d’exportation qui est le plus exigeant mais également le plusrémunérateur et le plus stable. Les effets de ce large éventail d’actions ont été mitigés. D’un côté, lesproducteurs et groupements ont fait des progrès au niveau des activités liés à la production, la récolteet l’après-récolte. Ainsi, les taux de rejet ont diminué. De l’autre côté, ce progrès n’a pas toujours étésuffisant pour assurer un accès stable au marché de l’exportation, ce qui s’illustre par une stagnationdans la commercialisation (au moins par le biais des groupements encadrés par les projets) et par lefait que certains exportateurs préfèrent créer leur propre réseau de producteurs s’engageant àappliquer les cahiers de charge issus des certifications internationales, sans intermédiation destructures d’appui. En outre, ils existent des tensions entre intérêts collectifs et privés (p. ex. nonremboursement des avances par les membres malgré le fait que ceux-ci enregistrent souvent desbilans positifs), menaçant la pérennité des groupements / associations de producteurs. Ces constatsnégatifs doivent cependant être mis en perspective dans la mesure où un nombre croissant deproducteurs profitent, aussi grâce au développement du marché local (consommation ettransformation), du développement de la filière et s’engagent à étendre leurs vergers. Au regard dupotentiel du marché, ce développement pourra faire de la filière la plus grande source de revenus de lazone du centre d’ici quelques années. (I-712)Les projets analysés ne s’investissent pas vraiment dans l’amélioration des connaissances et pratiquesdes producteurs au niveau de la gestion des ressources naturelles. Cela dit, l’approche suivie (minivergers,systèmes agro-forestiers, greffage de variétés moins rentables) est de nature à sécuriser untaux de couverture boisé plus élevé. Finalement, dans les filières appuyées (mangue et avocat dansune moindre mesure), il n’existe des défis majeurs en ce qui concerne la gestion des ressourcesnaturelles. (I-713)Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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