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434.7.3 CJ73 L’appui de l’UE a contribué à un meilleur accès des populations rurales auxaliments de base (sur les marchés locaux pendant toute l’année)Aucune donnée n’a été trouvée en ce qui concerne les effets directs des projets et programmesanalysés sur le niveau de prix des aliments de base sur les marchés locaux. Par contre, la CNSA etl’IHSI publient régulièrement des bulletins sur l’évolution des prix. Les bulletins « Haïti : Perspectives dela sécurité alimentaire » publiés régulièrement par la CNSA font état de fluctuations très importantesdans les prix des aliments de base. Selon l’IHSI, la tendance à la hausse des prix à la consommationse maintient pendant les 10 dernières années notamment sur les produits agricoles. Fixé à une valeurde cent (100) points en aout 2004, l’indice des prix des produits agricoles (IPPA) a augmenté en 2011et 2012 à une valeur de plus de 200 points. Pendant l’année 2012, le secteur agricole a été fortementfrappé par les effets de la sécheresse et le passage de deux cyclones. En saison sèche (novembre àmars/avril) et lors de passage de cyclones pendant l’été, l’offre nationale baisse souvent à un niveauqui fait croitre les prix. Les deux paramètres les plus importants sont, d’un côté l’émergence dedifférents chocs (sécheresse, ouragans, inondations) qui entraîne une envolée des prix des aliments debase locaux, combinée à la hausse des produits alimentaires, par exemple au premier trimestre de2013. D’autre part, une bonne performance de production agricole s’est traduit par une baissesignificative des prix des produits alimentaires de base, comme c’était le cas à partir de juin 2013. Leprix du maïs en octobre 2013, par exemple, était de moitié inférieur au prix de septembre 2012. Cesconstats suggèrent que l’action des PTF (y inclus les UE et ses partenaires) ne parvient pas encore àcréer des effets de mitigation substantiels au cas où des chocs se produisent. (I-731)Les interventions appuyées par l’UE ont certainement contribué à une amélioration de la situationnutritionnelle de la population. D’autre part, l’accès suffisant des bénéficiaires aux denrées alimentairestout au long de l’année est loin d’être atteint. Comme le démontrent les analyses de la situationnutritionnelle dans le pays, une partie de la population reste dépendante de l’aide alimentaire(notamment après le séisme), même s’il y a eu des avancées au niveau de la résilience parl’augmentation de la production familiale et/ou la commercialisation d’une partie de la production ;cependant, dans beaucoup de cas, il s’agit d’acquis qui ne sont pas durables. Ainsi l’appui de l’UE,malgré son appui financier relativement important (plus de € 42 millions contractés dans le domaineentre 2008 et 2012), est resté limité au regard des besoins énormes du pays. C’est surtout au niveaulocal qu’une différence a été faite au niveau de l’accès des populations aux aliments de base. (I-732)La quasi-totalité des projets promouvant la production agricole a contribué à une diversification de laproduction et, dès lors, des repas au niveau des ménages. En effet, cette diversification constituerarement un objectif en soi d’une intervention, mais est cependant souvent mentionnée en tant quetelle. L’enquête Nationale de la Sécurité Alimentaire a d’ailleurs constaté que la production agricole esttrès diversifiée dans les différentes zones du pays et que les paysans adaptent leurs cultures en raisonde certaines contraintes comme le déficit hydrique, le manque de semences et de main d’œuvre. (I-733)4.8 QE8 - Gestion des risquesQE8 -Gestion desrisquesDans quelle mesure l’appui de l’UE a-t-il contribué au renforcement descapacités des différents échelons de l’Etat (central, déconcentré et décentralisé)dans la gestion des risques et désastres naturels ?« Le poids des catastrophes sur l’économie nationale avait été évalué à plus de 10 milliards de gourdesannuellement (7% du PIB), avec des dégâts touchant le patrimoine physique (construit) à plus de 70%.A titre d’exemple, les pertes et dommages liés aux quatre cyclones de 2008 ont été évaluées à 897,39millions $US 44 . Ajouté à ceci, le PDNA, en mars 2010, a évalué les pertes dues au séisme à3.277.800.000 $US et les dégâts à 4.526.200.000 $US. Les besoins pour la reconstruction ont étéévalués à 12 milliards $US. Ceci fait qu’Haïti demeure plus que jamais un pays à haut risque 45 »Les indices de risques de catastrophes naturelles pour Haïti sont parmi les plus élevés au monde.Le PARDH de 2010 explique : « la gestion des risques et des désastres vise à réduire la dégradationde l’environnement et augmenter la résilience des écosystèmes, réduire les pertes des secteursgénérateurs de revenus, renforcer les mécanismes de gouvernance de crise, protéger lesinfrastructures, et plus généralement, éviter la dégradation des conditions de vie de la population ».44 Rapport d’évaluation des besoins après désastres - Novembre 2008.45 Rapport d’évaluation finale du projet de renforcement des capacités locales pour la gestion des risques en Haïti– Février 2011.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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