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585.2 Conclusions sur la mise en œuvreConclusion 5: Approche stratégique dans les interventions sectorielles et thématiquesL’appui de l’UE a contribué, dans certains secteurs, à la formulation de stratégies sectorielleset/ou au développement d’outils/modèles potentiellement utiles pour leurs mises en œuvre.Toutefois, la prise en compte insuffisante des dynamiques institutionnelles et la faibledimension stratégique des approches adoptées, que ce soit dans les interventions sectorielles(p. ex. transport, gestion des risques, GFP) ou dans les interventions plus thématiques (p. ex.agriculture/sécurité alimentaire, gouvernance locale), en ont limité les effets.Cette conclusion est basée sur les QE3 à QE10.Malgré un contexte de mise en œuvre difficile sur une grande partie de la période, l’UE a appuyé denombreuses réalisations sectorielles, y compris : (a) la formulation de stratégies gouvernementales(PFM, GDR, entretien routier, etc.), (b) la réalisation d’importantes infrastructures (routes), (c) la miseau point d’interventions pilotes exécutées par l’Etat (éducation/EFACAP), par les ANE/OCB(développement local) ou par la collaboration entre les deux (aménagement du territoire, sécuritéalimentaire).Malgré l’importance de ces avancés, l’évaluation a mis en exergue la faible durabilité des acquis et unecertaine dispersion des efforts.La faible coordination au niveau des priorisations budgétaires dans l’appui de l’UE a engendré un trèsfort cloisonnement sectoriel des interventions.D’autre part la faiblesse de l’approche sectorielle, sa discontinuité et sa fragmentation, unies à un trèsfaible appui aux capacités institutionnelles (cf. conclusion 7) ont contribué à l’isolement de chaqueaction dans ses problématiques spécifiques. La faiblesse stratégique des interventions de l’UE a étéaggravée par un contexte d’urgence permanent.Des réflexions et des mesures pour combler ces limites se sont toutefois mises en place depuis de2013.Conclusion 6: Mix de modalités et d’instrumentsL’utilisation intelligente d’une multitude de modalités et d’instruments a renforcé la pertinenceglobale de la stratégie de l’UE et a assuré une flexibilité dans sa mise œuvre. Toutefois, cesinstruments ont souvent été utilisés d’une manière ad hoc et segmentée ce qui a appauvri leseffets de l’appui apporté.Cette conclusion est basée sur toutes les QE.La multitude de modalités et d’instruments utilisés par l’UE lui a permis de fournir des appuis aussi bienau niveau local que national ayant le potentiel de combiner des perspectives de court terme et unevision de plus long terme.Ceci dit, l’ABG devait fournir un ancrage stratégique à l’ensemble de la stratégie et contribuer aurenforcement de l’Etat (GFP, Administration Publique, Justice) ainsi qu’à une meilleure allocation desressources sectorielles. Des appuis sectoriels et/ou thématiques auraient aidé l’Etat à faire face auxproblématiques sociales les plus aigües du pays en complément au pilier central constitué par l’ABG.Or, en réalité, l’ABG n’est pas allé au-delà d’un appui important aux finances de l’Etat (cf. conclusion10) et les interventions sectorielles et thématiques ont montré une évidente pauvreté stratégique (cf.conclusion 5). Cela a entrainé une utilisation insuffisamment intégrée d’instruments spécifiques tels queles lignes budgétaires thématiques et l’instrument de stabilité.Conclusion 7: Renforcement institutionnelLe renforcement des capacités institutionnelles n’a pas été suffisamment considéré comme unepriorité ni dans les interventions de l’UE ni dans le dialogue avec le GdH et les autres bailleurs.Cette conclusion est principalement basée sur les QE1 et QE3 à QE8.En Haïti, le renforcement institutionnel est une problématique particulièrement complexe étant donnél’ampleur des besoins (comme l’illustre le très faible niveau de formation initiale des agents de lafonction publique), la fuite des cerveaux continue, l’absence d’outils institutionnels et organisationnelscruciaux pour le bon fonctionnement de l’administration publique et des pratiques néfastes au sein desinstitutions (« recrutement anarchique » au niveau local comme au niveau national basé sur lecopinage et des attitudes clientélistes, corruption, etc.) qui perdurent, voire s’aggravent, depuisplusieurs années.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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