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47devenu maintenant un souci financier récurrent pour le GdH (surtout quand celle-ci se détériorentrapidement comme c’est le cas des DIPS). Cela aurait permis d’orienter les fonds du PRD-SNGRD surde nouveaux besoins. Il y a donc urgence à lancer une réflexion sur le mode de financement dusecteur. (I-822)Globalement, ce qui attire l’attention est le manque de cohérence dans les interventionscommunautaires d’un projet à l’autre. Les écarts conceptuels et méthodologiques sont particulièrementgrands d’un projet à l’autre, à l’encontre de toute logique et recommandation visant l’efficacité de l’aide,cela concerne l’UE mais aussi les autres bailleurs. La faible consistance conceptuelle de l’UE d’unprojet à l’autre démontre une absence de stratégie sectorielle malgré un dialogue sectoriel relativementancien. Les interventions de l’UE sont otages de logiques opérationnelles différentes selon leurfinancement (IdS, FED, etc.). A la discontinuité conceptuelle s’est ajoutée une discontinuité financièreet temporelle. Les projets dans ce secteur et leurs faibles impacts localement ne sont que le reflet decette situation d’ensemble.Sur la période, les trois projets d’appuis directs au secteur auront mobilisé près de € 30 millions pourdes résultats assez décevants au niveau local (et national).4.8.3 CJ83 La thématique « gestion des risques » a été prise en compte de façon transversaleet appropriée dans les différents secteurs couverts par l’appui de l’UEAvant janvier 2010, la GRD était presque totalement absente des préoccupations stratégiques(DSP/PIN) (I-833) ou sectorielles (projets) (I-831).Il faudra attendre le séisme pour que la GRD soit à la fois prise en compte dans les documents destratégie (I-833) mais aussi dans les nouveaux projets (I-832 et I-833). Les anciens projets ont étérépertoriés (I-832) en fonction de leur apports potentiels à la problématique GRD et mis dans unenouvelle nomenclature en lien avec le cadre stratégique national (I-833), sans pour autant avoir étémodifiés en profondeur. Seuls les projets prévoyant des constructions de bâtiments ont connud’importants changements comme la mise aux normes sismiques (I-831). Cette adaptation progressiveest très compréhensible. En effet, il est difficile de modifier en profondeur un portefeuille de projets enexécution.Le lien avec la GRD est surtout marqué pour les nouveaux projets identifiés après 2010, comme ce futle cas de ceux du secteur urbain (I-831). Le risque sismique est relativement surreprésenté dans lesnouveaux projets au détriment d’autres risques (climatique, politique, etc.) aux impacts plus réduitsmais plus certains, voire récurrents (I-831 et I-832).Toutefois, cela concerne une période trop courte (de 2011 à 2013) pour savoir si la prise en compte dela GRD dans le portefeuille de projets sera durable ou éphémère. Les premiers éléments concernant lePIN 11 ème FED sont encourageants. La problématique GRD est clairement affichée dans lespropositions pour la période 2014/2020 et le risque sismique n’est plus traité de façon exclusive. (I-833)Si la problématique GRD semble être progressivement prise en compte dans les nouveaux projets del’UE, cela concerne surtout les projets au sein d’un même secteur (niveau intra sectoriel). Lesinteractions intersectorielles ne sont pas prises en compte alors que des synergies d’un secteur àl’autre seraient souhaitables : GRD (secteur gouvernance) et entretien routier (secteur infrastructure),par exemple. Le grand défi pour la période 2014/2020 sera donc d’instaurer une transversalité de laGRD qui mobilise tous les secteurs sans alourdir la mise en œuvre du cycle des projets (niveauintersectoriel). (I-833)4.9 QE9 - Coordination et complémentaritéQE9 -Coordination etcomplémentaritéDans quelle mesure la stratégie de coopération de l’UE a-t-elle permis decréer des synergies avec l’action de développement d’autres organes del’UE, des Etats membres et d’autres bailleurs ?Haïti est un pays particulier sur la carte de l’aide publique au développement. Le degré incroyablementélevé de médiatisation du pays et sa proximité avec les pays du nord du continent américain (USA etCanada, où une importante diaspora réside) font que la coopération avec ce pays revêt une importancepolitique particulièrement forte pour tous les grands PTF 46 . Ceci fait que les PTF suivent des agendasparfois très différents. Cette situation associée au contexte de fragilité structurelle du pays pose un défi46 Selon les chiffres de l’OCDE-DAC, en 2010 (année du séisme), la moyenne des déboursements des 10principaux bailleurs (Etats-Unis, Canada, UE, BID, Espagne, France, FMI, Japon, Banque Mondiale, Norvège)s’est élevé à USD 288 millions. En outre, en 2012, UNOCHA listait pas moins de 850 ONG actives en Haïti dont ungrand nombre d’organisations internationales.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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