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25QE4 – Appréciation globalemarché de l’entretien n’existe pas encore faute de prévisibilité dans la programmation des besoins parle MTPTC. De plus, la supervision erratique du MTPTC retarde les décaissements du FER et metsous pression la maigre trésorerie des entrepreneurs. L’offre privée pour l’entretien ne peut qu’êtremarginale et non compétitive face à une offre publique bénéficiant de l’appui de l’appareil d’Etat ouune politique valorisant uniquement la construction ou les réhabilitations.2) Sous-secteur de l’aménagement urbainAprès le séisme, la DUE a élargi son offre en s’intéressant aux problématiques urbaines enprolongement d’une exemplaire collaboration avec ECHO (cf. QE10) et de la France. En plus descyclones récurrents, les quartiers pauvres (bidonvilles) ont été particulièrement touchés par le séismede janvier 2010. Leur exposition aux risques et leur manque de résilience sont deux facteurs quijustifient pleinement les interventions de l’UE dans ce domaine.Toutefois, les projets dans ce secteur se sont rapidement heurtés à plusieurs obstacles comme unpaysage institutionnel inexistant (pas de maîtrise d’ouvrage clairement définie), des financements maladaptés, une absence de régulation du secteur permettant d’harmoniser les approches desopérateurs ou un manque évident de compétences des opérateurs potentiels.Consciente de la situation, l’UE a fort intelligemment orienté ses interventions suivant une approchede type recherche/actions afin de résoudre graduellement les principaux goulots d’étranglement dusecteur, tout en maintenant un niveau important de travaux dans les quartiers. Malgré tout, lesobjectifs suivis par l’UE restent à clarifier pour mieux calibrer ses projets.Globalement, après seulement trois ans d’activités dans le domaine de l’aménagement urbain et desinterventions à peine en phase d’exécution, il est trop tôt pour évaluer en profondeur les effets desinterventions de l’UE. Ceci dit, il est indéniable que les investissements courageux de l’UE vont dansle bon sens, même si beaucoup de problèmes restent encore à régler. Certains appellent à desréponses urgentes, comme la régulation du secteur et son cadre institutionnel.Le risque pour l’UE serait de vouloir réhabiliter le plus de quartiers possible sans, pour autant,résoudre durablement les importants problèmes institutionnel et technique qui entravent l’exécutiondes projets dans le secteur.3) Vers une nouvelle approche de l’aménagement du territoireLes propositions conceptuelles portées par le CIAT depuis quelques années offrent des perspectivestrès intéressantes : relier les infrastructures routières et les aménagements urbains à l’aménagementdu territoire. Dans ce cas, les infrastructures se mettent au service d’une cause plus ambitieuse etdoivent se coordonner avec les investissements dans d’autres secteurs au sein d’un même territoire,pour contribuer au renforcement de la résilience des territoires et de leurs communautés face auxchocs extérieurs. A l’aube du 11 ème FED, ce sont des perspectives attrayantes.4.4.1 CJ41 L’appui de l’UE a contribué au renforcement des mécanismes de gouvernancesectorielle dans le secteur transportDepuis le 8 ème FED, l’UE est un des principaux acteurs et partenaire du GdH pour les sujets concernantles transports, surtout routiers. Au-delà des besoins en infrastructures routières, il est apparu depuislongtemps un besoin accru de bonne gouvernance.Face aux pressions des PTF, parmi lesquels l’UE se situe en première ligne, de timides et lentesavancées voient le jour : création du FER en 2003, Plan national des transports (PNT) en 2007,élaboration du PSDH en 2012, Commission Nationale des Marchés Publics, bureau de l’entretienroutier au MTPTC (avec seulement deux personnes) fin 2012, etc.Si le paysage institutionnel du secteur semble bien défini, le manque de moyens et l’absenced’articulations intra institutionnelles (surtout au sein du MTPTC) constituent de véritables goulotsd’étranglement (I-412).Pour la période 2008-2012, l’impact de l’UE dans le domaine du renforcement des mécanismes degouvernance sectorielle est jugé relativement décevant face aux importants moyens financiersmobilisés depuis plusieurs FED. Les récentes actions dans ce domaine pourraient aboutir à quelquesaméliorations bien que ces avancées ne devraient pas concerner la prévisibilité et la qualité de laprogrammation des besoins, condition sine qua none pour pouvoir structurer le marché de l’entretien.Le PNT financé par l’UE, bien qu’approuvé, reste d’une utilisation complexe et mériterait unesimplification pour son utilisation régulière par les acteurs du secteur. Le MTPTC souffre encore delacunes évidentes en matière de régulation, de programmation, de planification et de coordinationmalgré une AT internationale régulière et conséquente (tous PTF confondus). Ces lacunes servent dejustification à l’octroi d’importants marchés routiers en gré-à-gré ou à des travaux en régie par le GdH. Ilsemblerait qu’un marché de la construction et réhabilitation routière se soit mis en place avec le soutienEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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