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59Malgré des efforts certains dans des domaines importants à travers notamment la mobilisation d’AT delongue durée (p. ex. au sein du MEF, MTPTC) dont la présence a été positive et appréciée,l’engagement de l’UE est resté insuffisant pour avoir un impact significatif dans les différents secteursd’intervention. En particulier, pendant la période d’évaluation, l’appui de l’UE à des échelonsintermédiaires (en part. niveau départemental) a été particulièrement faible.Toutefois, des processus de réformes importants se sont accélérés ces dernières années avec la miseen œuvre du PCRE et la réactivation récente et vigoureuse de l’OMRH. Dans le contexte de l’appuibudgétaire lancé en 2013 (« state building contract »), l’UE semble désormais s’engager de façon plusprononcée sur cette problématique.Conclusion 8: Coordination et dialogueD’importants succès sont à enregistrer en termes de programmation conjointe avec les Etatsmembres et l’UE a été particulièrement présente dans les efforts de coordination etd’harmonisation entre bailleurs. Cependant, elle n’a pas eu le leadership suffisant et n’a pastrouvé de leviers adéquats pour pallier les faiblesses des structures et des mécanismes mis enplace au niveau national.Cette conclusion est principalement basée sur les QE1, QE2 et QE9La programmation conjointe est un acquis important. Dans le processus de préparation du 11 ème FED,celle-ci a atteint des niveaux avancés, en particulier avec la France.La coordination entre les grands partenaires au développement et le GdH a eu deux sièges principaux :le CAED, évolution de la CIRH, et le CPAB pour les bailleurs impliqués dans l’AB et la réforme de l’état.Les deux ont présentés des vicissitudes différentes. Le CAED est arrivé à un niveau formel trèsstandardisé : l’Etat et les partenaires au développement se retrouvent périodiquement dans desrencontres où sont présentées les avancés des processus et ils prennent acte de quelques points deconvergence / divergence entre eux. Le CPAB dispose d’une matrice de mesures qui devrait faciliterson suivi des réformes mais qui repose sur un grand nombre d’indicateurs disparates.Ces dialogues auraient pu être efficaces s’ils étaient ciblés sur des réformes essentielles. Or, dans lecontexte du CAED, si des confrontations positives entre le GdH et les bailleurs se déroulent au niveaudes tables sectorielles existantes (organisées autour de certains secteurs/thèmes principaux), undialogue actif sur les grandes réformes cruciales pour le processus de développement n’a pas vraimentlieu et un développement trop formel de cet instrument a généré beaucoup d’inefficacités. Dans lecadre du CPAB, le dialogue n’est pas priorisé et n’a pas non plus vraiment d’implications stratégiqueset/ou opérationnelles fortes.L’UE a contribué positivement à la mise en place de ces plateformes de coordination, notamment duCPAB. Mais la faiblesse du dialogue politique bilatéral (entre l’UE et le GdH) lui a empêché de remplirces plateformes de contenu. En outre, l’UE n’a pas réussi à contribuer substantiellement àl’établissement d’un climat de confiance interpersonnel (avec les contreparties du GdH) qui auraitprobablement permis des échanges informels sur les dossiers les plus chauds, au-delà des matrices etdes instances formelles de concertation.Conclusion 9: Synergies avec les autres éléments du cadre d’action extérieure de l’UESi l’appui de l’UE a trouvé des synergies avec les actions d’ECHO en Haïti, notamment sur desquestions de réhabilitation urbaine dans les zones affectées par le séisme, les synergies avec lastratégie de l’UE au niveau régional sont par contre restées très limitées.Cette conclusion est principalement basée sur la QE10.Dans la période récente, la collaboration entre ECHO et l’UE a été remarquable. La DUE s’est reposéesur les savoir-faire d’ECHO dans les quartiers pauvres urbains pour reprendre à sa charge, tout en lesfaisant évoluer vers des actions de développement, certains interventions ayant une forte connotation« urgence ». Cette transition s’est accompagnée sans les grandes discontinuités habituellementpréjudiciables aux projets.Ces bons exemples sont toutefois surtout à mettre sur le compte de relations ad hoc et non surl’application de mécanismes de collaboration formels et institutionnels mise en place dès la conceptionde la stratégie et des interventions qui y sont associées.Ces mécanismes sont en fait restés faibles (ou absents) pour la plupart des instruments et organismesde mise en œuvre. Ceci explique, par ailleurs, qu’au niveau régional ou avec la BEI, la coordination desactivités de l’UE est restée faible limitant les économies d’échelle et les effets de levier possibles entreles instruments thématiques et géographiques et les différents organismes de mise en œuvre. A l’heureEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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