10.07.2015 Views

1vmIy7T

1vmIy7T

1vmIy7T

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

19Toutefois, ces éléments de convergence sont restés, en général, ponctuels. Des liens n’ont pas étéétablis de façon systématique entre les interventions ni pendant leur conception ni pendant leur mise enœuvre. En outre, les appels à proposition lancés sous les programmes thématiques ont abouti à lamise en œuvre en parallèle de plusieurs projets individuels ne s’inscrivant pas dans un cadrestratégique commun. Le fait que ces appels ont été (sur une grande partie de la période) gérés defaçon « centralisée » (au siège de l’UE) explique en partie le fait que les interventions mises en œuvrene se sont pas combinées sous un cadre stratégie claire. (I-233) Les programmes d’appui budgétaire,qui représentaient pourtant une part importante de l’appui de l’UE, n’ont pas eu non plus de lien (si nontrès indirects) avec les autres interventions de l’UE. (I-232)Enfin, la lenteur des processus de changement en Haïti n’a pour l’instant pas permis de créer lessynergies attendues au niveau des effets de l’aide apportée dans les différents domaines. Par exemple,les améliorations en termes de gouvernance au niveau national restent encore trop limitées pour avoirun impact concret sur des problématiques comme le développement rural et la sécurité alimentaire.L’appui budgétaire fourni ne semble pas avoir eu non plus d’effets spécifiques identifiables dans lesdifférents secteurs clés comme l’éducation. (I-232)4.3 QE3 - Gouvernance économiqueQE3 -GouvernanceéconomiqueDans quelle mesure l’appui budgétaire de l’UE, par ses différentescomposantes (fonds, dialogue sur les politiques et développement descapacités), a-t-il contribué au renforcement de la gouvernance économique ?Cette question s’intéresse aux réalisations induites par l’AB, en interaction avec d’autres facteurs, entermes de gouvernance économique. Elle cherche à identifier le rôle des intrants d’AB, y compris lesinputs non-financiers (dialogue, conditionnalités, assistance technique), dans les évolutions observées.Quatre programmes d’ABG financés par l’UE ont été mis en œuvre pendant la période d’évaluation :Un programme de € 28,58 millions démarré en 2007 sous le 9 ème FED (CRIS # FED/2007/020-775) qui comprend une tranche « crise alimentaire » et une tranche « urgence postcyclonique» et des tranches financées sur les reliquats des précédents FED.Ce programme comprend une tranche fixe de € 15 millions déboursée entièrementdeux mois après la signature (12/2007). Des tranches variables étaient liées à desacquis dans l’avancé de la réforme (€ 5 millions pour l’alignement avec les conditionsFMI, € 2,5 millions pour la mise en œuvre du monitoring du DSNCRP et € 2,5 millionspour la coordination des bailleurs de fonds) et ont été payées toutes au cours de 2009. Un programme de € 61 millions démarré en 2009, venant en appui au SNCRP (CRIS #FED/2008/021-047) et qui comprend une tranche liée au mécanisme V-FLEX (financé sousl’enveloppe B du FED).Après les révisions conséquentes au séisme, ce programme comprend une seuletranche variable de € 2 millions. La première tranche fixe de € 12 millions a été verséeà la fin de 2009, tandis que le reste (€ 47 millions) a été déboursé au cours de 2010pour faire face aux urgences post-séisme. Un programme de € 5,8 millions et correspondant à une unique tranche fixe financée sous la «Facilité alimentaire » (CRIS # DCI-FOOD/2009/021-911) déboursée en 2010.Un programme de € 47 millions (CRIS # FED/2010/022-435), venant en appui au PARDH et auSNCRP et qui comprend un financement V-FLEX. Ce programme comprend trois tranches fixes, dont une de € 26 millions et une autre de€ 7 millions, qui ont été vite déboursée, une troisième tranche fixe de € 4 millions doitêtre déboursée en 2014, tandis que une tranches variable de € 4 millions.Un Cadre de partenariat pour les appuis budgétaires (CPAB) a été conclu entre le GdH et les bailleurs 24en février 2009. Les partenaires ont alors élaboré une « matrice conjointe » regroupant les mesuresimportantes à mettre en œuvre. Cette matrice vise à servir de base aux discussions autour desengagements du GdH en matière de gestion de finances publiques (GFP) et de gestion des politiquessectorielles soutenues par des AB. Elle devrait aider à la mise en cohérence des actions entreprisespar le GdH avec le soutien des bailleurs de fonds et à l’appréciation des progrès réalisés (cf. aussiQE2/CJ21 et QE9/CJ92).24 Les bailleurs incluent les fournisseurs d’AB (UE, BM, BID, France et Espagne) et d’autres partenaires actifs dansle domaine de la réforme de la GFP (le FMI, USAID et le Canada). Les partenaires non-fournisseurs d’ABparticipent au cadre seulement comme observateurs.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!