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17ex. à travers l’Instrument de Stabilité 23 ) tout en apportant des appuis à des efforts de long termenécessitant plus de temps pour être lancés (p. ex. appuis aux réformes sectorielles fournis à travers lesprogrammes du FED). La variété d’outils à disposition de l’UE lui a également permis, dans un mêmedomaine d’intervention, de combiner un soutien à des structures nationales (p. ex. Etat central) avecdes appuis à la base suivant une logique bottom-up (« de bas en haut »). A ce sujet, l’exemple del’appui de l’UE dans le domaine du renforcement des acteurs non étatiques est particulièrementillustratif même si des retards importants ont été rencontrés dans la mise en œuvre de l’appui au niveaucentral (cf. QE5).Notamment dans le climat de « relance » des années 2004-2006 puis des années 2010-2011, lesacteurs haïtiens et ses partenaires internationaux ont exprimé une volonté grandissante pour s’engagerensemble dans des démarches structurantes. Ceci a donné lieu à l’introduction de l’ABG et aulancement par l’UE d’appuis d’envergure à l’échelle nationale (p. ex. PAPNT, PARSCH, AGIL, etc.) nese focalisant plus uniquement sur les besoins locaux. Ces actions ont été principalement financées parle FED et mises en œuvre en utilisant un appui de type « aide-projet ». Si, en l’absence de stratégiesectorielle et de capacités institutionnelles solides, l’utilisation de l’appui budgétaire dans certainssecteurs (p. ex. éducation) n’a pas été retenue, l’UE a eu recours de façon importante à l’appuibudgétaire général (BG). Par ce choix, l’UE a souhaité accompagner certains processus de réforme del’Etat dans le domaine de la gouvernance économique (cf. QE3) mais elle a aussi cherché à répondre àune demande de plus en plus prononcée des partenaires nationaux (GdH) pour davantaged‘appropriation tout en cherchant à réduire les coûts de transaction associés aux appuis de type « aideprojet». (I-211)L’utilisation des deux types de modalités d’aide a connu des défis importants liés aux contextessectoriels mais aussi aux modalités utilisées :L’appui budgétaire a présenté des avantages certains en termes de légitimation de l’Etatcentral et d’appui à une dynamique de réformes macroéconomiques et de gestion des financespubliques importante pour le développement du pays (cf. aussi QE1 et QE3). Une autremodalité aurait difficilement permis de jouer ce rôle. Ceci dit,Le recours à l’appui budgétaire a présenté des faiblesses inhérentes au montageinstitutionnel adopté. En particulier, la faiblesse du dialogue avec le GdH a directementaffecté les effets de l’appui et le manque de prévisibilité représente un coût pour leGdH (cf. CJ22 ci-dessous).L’UE n’a fourni qu’un appui technique limité dans les domaines de la gouvernanceéconomique couverts par l’AB. Cela est probablement dû à un manque de coordinationavec les PTF impliqués dans cet appui technique et l’intégration timide de cettecomposante dans la conception même des AB.Les résultats de l’appui ont été limités à plusieurs niveaux. L’effet de l’appui sur lesdépenses d’investissement du GdH dans différents secteurs clés est par exemple restéfaible (cf. QE3). Concernant les interventions de type « aide-projet »,Le démarrage de certains programmes (AGIL, PARSCH) tout comme la mise enœuvre d’autres interventions (PAPNT, PRPC et les processus d’appels d’offres lancéssous diverses autres programmes) ont connu des retards substantiels. Les raisons deces retards sont multiples : manque d’opérateurs ou faiblesse de ceux-ci pour la miseen œuvre de certains projets d’investissement, contexte institutionnel peu propice,crises politiques, catastrophe naturelle (séisme), etc.La faiblesse institutionnelle présente dans de nombreux secteurs (p. ex. éducation,prévention et gestion des risques, etc.) a posé des défis importants de toute sorte, enparticulier en termes d’ancrage de l’action dans des structures pérennes (cf. QE1).La durée des financements (généralement de trois ans) s’est révélée particulièrementcourte dans le contexte spécifique du pays. Le rythme des processus en Haïtidemande un appui flexible et rapidement mobilisable, d’une part, et un engagement delong terme, d’autre part. Les nombreux amendements réalisés et la continuitétemporelle assurée entre certaines interventions n’a pu lever que partiellement cettecontrainte. (I-212)23 Près d’un quart des montants contractés en 2010 (année du séisme) correspondent à des financements del’Instrument de Stabilité.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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