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50l’établissement des ponts avec les différentes parties prenantes sectorielles (notamment les ministères)s’est révélé sous-optimal pendant certaines années et son récent rattachement à la Primature 48 certesprésage un point d’entrée intéressant pour le dialogue politique et sur les politiques avec le GdH maisne fait pas encore l’unanimité. (I-912)Enfin, à ce jour et malgré les efforts de structuration des mécanismes de coordination de l’aide externe,il n’existe pas d’instance de dialogue unique structurée autour d’un cadre stratégique de référencesolide. Il y a plutôt une tendance à la multiplication des instances ou à la modification de leur structuresans qu’il ait une consolidation et un approfondissement des pratiques de dialogue. Les grandesorientations nationales ne sont toujours pas traduites en stratégies sectorielles crédibles et le rôle jouépar les parties prenantes nationales apparait encore insuffisant. Dans ce contexte, l’UE a peiné àtrouver l’approche adéquate. Elle a été particulièrement active dans l’installation du cadre de dialoguesur l’appui budgétaire qui est le plus concret des mécanismes de dialogue sur les politiques existants etaurait pu constituer une plateforme intéressante pour épauler le GdH et en renforcer ses capacités.Mais ce cadre n’a pas fonctionné de façon optimale pendant la période d’évaluation. Les partenairesintéressés par l’ABG (notamment l’UE, la BM, la BID, la France et l’Espagne) n’ont pas effectivementvisé un renforcement de leur coordination et une simplification de la matrice commune pour faciliter ledialogue avec le gouvernement. Ce cadre ne constitue pour l’instant pas un mécanisme adéquatpermettant aux principaux acteurs du développement d’échanger ensemble sur les mesures prioritaireset les besoins de développement des capacités. (cf. QE 2)4.9.2 CJ92 La recherche systématique de synergies avec les autres bailleurs fait partie deprogrammation et de la mise en œuvre de la stratégieEn 2012, la stratégie de l’UE ne couvrait pas moins de 12 secteurs OCDE-CAD 49 et, à ce titre, l’UEavait, parmi les membres du G12, le plus de secteurs couverts. La présence de plusieurs bailleursimportants dans un même secteur reflète dans une certaine mesure l’ampleur des besoins qui existenten Haïti. Cependant, cette situation pose nécessairement un défi en termes de complémentarité desactions.Dans la plupart des secteurs où l’UE était présente, une réelle division du travail basée sur uneapproche sectorielle partagée et reposant sur le partenaire le plus compètent n’a pas été mise enplace. En l’absence d’un cadre de coordination de l’aide externe véritablement opérationnel et étantdonné le manque de leadership du GdH, les priorités propres aux différents partenaires internationauxont souvent supplanté la nécessité de trouver une stratégie conjointe et appropriée par les partenaireshaïtiens (cf. aussi QE1) :Dans le domaine de l’appui budgétaire, les partenaires ont développé une « matricecommune » qui a pris la forme d’une juxtaposition d’actions attendues par les différentsbailleurs plutôt qu’une liste priorisée et simplifiée de mesures s’inscrivant dans une stratégiecohérente appropriée par le GdH.Plusieurs domaines comme l’agriculture ou l’appui à la société civile ont été caractérisés parune forme de « pulvérisation sectorielle » dans laquelle l’appui de l’UE à travers une multituded’actions est venu s’ajouter à celui des autres bailleurs sans véritable approche commune.Dans le cas des infrastructures, l’UE est devenu de facto, par la taille de son appui, le principalintervenant et l’interlocuteur privilégié du GdH dans le secteur.Dans quelques cas, des synergies entre l’UE et les autres bailleurs sont tout de même observables :Les réhabilitations de la RN3 et de la RN6 se sont combinés de façon intéressante avec l’actionde plusieurs autres bailleurs (p. ex. USAID, BID et BM) dont les capacités d’intervention dansles routes étaient limitées mais qui avaient privilégié cette partie du pays pour leursprogrammes respectifs dans une variété de secteurs.Dans le secteur de l’éducation, l’UE et les autres PTF (en particulier, BID, BM, ACDI, AECID)se sont concertés pour intervenir dans des zones géographiques ciblées.48 Le BON était auparavant rattaché au MPCE.49 Les 12 secteurs CAD : 110 (éducation) ; 150 (gouvernement et société civile) ; 210 (transport) ; 250 (secteurprivé/environnement des affaires) ; 311 (agriculture) ; 321 (industrie) ; 331 (politique commerciale) ; 730(réhabilitation et aide à la reconstruction) ; 740 (prévention et gestion des catastrophes) ; 510 (appui budgétairegénéral) ; 520 (sécurité alimentaire) ; 430 (autres multisectoriels / développement urbain). En plus, l'UE a appuyédes projets de moindre envergure la d'autres secteurs comme : 120 (santé) ; 160 (infrastructures sociales:logement; culture, renforcement des capacités statistiques, etc.) ; 140 (eau et assainissement) ; 240 (servicesbancaires et financiers) ; etc.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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