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35concerné un large éventail de domaines couvrant la (quasi-) totalité des compétences déléguées auxCT. En effet, la majorité des interventions relativement nombreuses dans ce domaine a adopté unedémarche compréhensive incluant le renforcement du personnel et des moyens nécessaires pour faireson travail, et incluant l’élaboration de mécanismes et procédures de gestion des affaires communales(y inclus au niveau budgétaire et fiscal). Dans la quasi-totalité des projets, les plans de développementcommunaux, définis de façon transparente et inclusive (souvent avec l’appui d’ANE – voir aussi CJ53),ont constitué la culmination des efforts et ont doté les communes d’un outil précieux de planification,mise en œuvre et évaluation du processus de développement communal. Via ce processus, latransparence et la reddition de comptes sont également venues s’installer dans les communes,illustrations d’un changement culturel important qui préconise la culture d’échange, le partage d’idées etla recherche consensuelle de solutions (contrairement aux conflits d’antan qui souvent paralysaient lescommunes).Ces changements permettent d’affirmer que le paradigme en matière de gouvernance locale est entrain de changer : au lieu de disqualifier l’Etat, il faut contribuer à son renforcement et le mettre aucentre du processus de changement local. Cependant, l’optimisme n’est pas encore à sa place auregard des difficultés récurrentes des communes à trouver des fonds pour leurs plans, à se doter depersonnel compétent et suffisant, et aux difficultés (au moins dans certaines communes) à matérialiserles connaissances acquises… d’où l’importance des progrès au niveau central qui sont cruciaux pourassurer que les acquis au niveau des CT peuvent s’inscrire dans la durée. Certains rapports (confirméspar les visites de terrain) font aussi état des effets, tout compte fait limités, des progrès réalisés auniveau du recouvrement des impôts et taxes, ce qui conditionne évidemment les possibilités descollectivités territoriales à pleinement valoriser les compétences nouvellement acquises.L’assistance fournie aux mairies a amélioré leurs performances dans toutes les matières liées à leurscompétences et, de cette façon, amélioré quantitativement et qualitativement les services rendus à lapopulation et la qualité de la gouvernance, y compris en tant que maître d’ouvrage.D’autre part, il est clair que les communes, dans la mise en œuvre des plans et notamment dans lamaîtrise d’ouvrage, continuent à avoir besoin de l’appui de l’Etat à travers de ses services concentréset déconcentrés. En effet, la mise en place du personnel technique ou de structure intercommunaleresponsable de la mise en œuvre des Plans de Développement Communautaire (PDC) et des Plansd’Investissement Communautaire (PIC) tend à faire émerger la dimension technique des CT commeentités devant fournir des services de proximité aux populations locales et comme fer de lance desprocessus de développement économique des régions du pays.4.5.3 CJ53 L’appui de l’UE a contribué à un renforcement de la capacité des ANE à influencerla conception et la mise en œuvre des politiques et programmes de développement dupays, y compris dans le domaine des droits humainsLe renforcement des capacités des ANE (dans ce cas-ci, surtout des organisations communautaires debase - OCB) en vue de leur participation dans le fonctionnement des collectivités territoriales a été ladeuxième composante majeure de l’appui de l’UE dans le domaine de la gouvernance démocratique.Cet appui a clairement permis une augmentation quantitative et qualitative de la participation des OCBdans les processus clés de définition et de mise en œuvre des politiques au niveau local. Sousl’impulsion d’ANE externes compétents, beaucoup de coalitions multiformes de citoyens se sontconstituées au niveau local et se sont engagées dans une coopération avec les institutionscommunales (maires, élus, services techniques déconcentrés…), afin d’articuler et de défendre l’intérêtcollectif et de jouer un rôle de vigilance de l’intérêt commun. Comme c’était le cas pour les mairies etleurs cadres (cf. CJ 52 ci-dessus), les représentants de ces OCB ont été formés afin d’être mieuxarmés pour jouer leur rôle sur la scène locale. Ainsi, les élus locaux et les OCB ont développé unepratique de travail et d’échange conjoints, à travers une participation, une compréhension mutuelle desrôles respectifs et un partage des responsabilités. (I-531)Dans un deuxième temps, les représentants des ANE ont également été renforcés afin de pouvoirparticiper à des activités de plaidoyer, non seulement au niveau communal mais également auprès desdirections régionales des ministères de l’Etat central. Ainsi les OCB et ANE externes d’appui ontsouvent joué un rôle de facilitation et de relais entre les mairies et les entités d’Etat et des pratiques dedialogue et d’interface se sont développées entre services publics de l’Etat, mairies et société civile. (I-531)La participation des ANE/OCB dans les processus clés de formulation et mise en œuvre des politiquesde développement local a permis une coopération étroite entre ANE et CT qui peuvent ainsi réaliserleurs intérêts communs comme individuels. Il existe de fortes indications qu’à travers le processusparticipatif de planification stratégique et opérationnelle les intérêts et préoccupations majeurs de lasociété civile et de la population sont pris en compte. Là où des évaluations ont été réalisées, lapopulation a considéré comme pertinente la grande majorité des actions entreprises, ce qui constitueEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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