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60de la généralisation de la programmation conjointe avec les EM, on peut regretter que ce nouveaumécanisme ne concerne pas l’ensemble de l’offre de l’UE.Enfin, une considération spécifique concerne la coopération binationale avec la Républiquedominicaine. En dépit des potentialités de l’appui de l’UE et des engagements politiques, le niveauopérationnel de cette coopération semble figé et ralenti à la fois par des obstacles bureaucratiques, desdisparités procédurales et des dynamiques différentes de part et d’autre de la frontière.5.3 Conclusions sur les appuis sectorielles et thématiquesConclusion 10: Appui budgétaireL’ABG de l’UE a aidé le GdH à gérer son déficit de ressources financières et, dans une certainemesure, a soutenu un processus lent et difficile de réforme de la GFP. Mais la faiblesse desinputs non-financiers (dialogue, conditionnalités et développement des capacités) a limité leseffets que cette modalité aurait pu avoir au niveau sectoriel.Cette conclusion est principalement basée sur les QE2 et QE3.Les principaux effets de l’AB ont été enregistrés dans le domaine macroéconomique, contribuant à uneamélioration de la balance budgétaire. L’AB de l’UE représente une partie importante des recettespubliques et contribue fortement aux investissements publics (en 2009-10, >30% des investissementsfinancés par le Trésor). Cette contribution a chuté après l’arrivée de PetroCaribe en 2011, mais il fautconsidérer que les prêts à travers ce dernier mécanisme vont augmenter l’endettement global contrôlépour l’instant par le FMI, alors que l’UE offre des dons.Dans la période 2008-09 la réforme de la GFP a été amorcée, mais l’urgence du tremblement de terrea interrompu ce processus, qui a été relancé seulement à partir de 2013, avec plusieurs améliorationsconcrètes : stratégie sectorielle, plan d’actions, changement de staff et de structures au MEF, progrèsdans la mise en œuvre de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC). Il s’agit d’avancées lentes maissur la bonne voie, comme reconnu entre autres par le FMI.Toutefois, le dialogue autour de l’AB a pâti de plusieurs faiblesses. Le CPAB a défini une matricedispersive, avec trop d’indicateurs et trop d’intérêts particuliers mis en avant par les différentspartenaires internationaux y participants. Les réunions du CPAB ont souvent été des réunions plutôtformelles et/ou techniques pour vérifier l’atteinte d’une multitude d’indicateurs disparates et n’ont paspermis de discuter avec le GdH les raisons des avancées manquées ou trop lentes. Malgré deséchanges complémentaires entre l’UE et le GdH menées hors de cette instance, la faiblesse dudialogue politique et sur les politiques de haut niveau a empêché d’aborder ces thématiques de fondset – le cas échéant – de pourvoir des moyens additionnels en termes de renforcement des capacités.D’autre part, le lien entre respect des conditionnalités et déboursements n’a pas toujours été claire.Sous la pression des urgences, la presque totalité des tranches variables a été transformée entranches fixes. D’un autre côté, dans les années fiscales plus récentes aucun (ou presqu’aucun)déboursement n’a été fait, sans justification explicite apportée par l’UE dans le contexte du dialogue.Cela a affaibli la crédibilité de l’instrument, qui est intimement lié au dialogue entre les parties(l’engagement peut être suspendu quand il est vérifié à travers ce dialogue qu’une des parties n’a pasobservé les accords, mais il doit être réalisé quand les accords ont été respectés).L’assistance technique mobilisé a ciblé la dynamisation du processus de réforme à l’intérieur du MEF eta assuré une formation sur le tas très important. D’autres appuis techniques (en collaboration avec parle FMI, etc.) ont aussi contribué à certaines avancées. Mais des efforts plus larges soutenus par unestratégie de développement des capacités font encore défaut malgré des besoins très importants.Conclusion 11: Gestion des risques et désastresSous la pression de l’urgence, il a été difficile de couvrir de façon cohérente et efficace lesmultiples dimensions de la GRD. Les appuis de l’UE dans le domaine ont été dispersés,discontinus, limités dans le temps et mal articulés entre eux. Il a donc été difficile de couvrir defaçon cohérente et efficace les multiples dimensions du secteur. Le peu de succès de l’UE dansce secteur est surtout le fruit de l’absence d’une stratégie structurée et d’une démarche peuefficace pour adresser correctement ce thème au sein de sa programmation.Cette conclusion est principalement basée sur la QE8.Les carences du secteur ont été mises en exergue lors du séisme de 2010. Ces carences apparaissentaussi lors de situations d’envergure plus réduite comme pour un cyclone ou la crise sanitaire ducholéra.Dans sa dimension principale qui est un appui direct à la protection civile, les interventions de l’UE ontEvaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

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