10.07.2015 Views

1vmIy7T

1vmIy7T

1vmIy7T

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

57de € 64 millions dans les caisses de l’Etat à travers son ABG.A ce niveau de confiance et d’alignement, précieux pour le GdH, aurait dû correspondre un dialoguepolitique et sur les politiques beaucoup plus abouti que celui réalisé. Le dialogue établi entre l’UE et leGdH s’est en fait limité au Cadre de Partenariat sur l’Appui Budgétaire (CPAB), un outil qui s’est avéréplutôt inefficace. Ce dialogue n’a pu aborder en profondeur ni l’accélération des réformes de la GFP etde l’administration publique, ni la gestion stratégique dans les secteurs clés.Conclusion 3: Gouvernance locale/Acteurs non étatiquesL’UE n’a pas opposé l’intervention de l’Etat à celle de la société civile. Toutefois, l’UE n’a paspour autant essayé de réaliser de véritables synergies entre les deux formes d’appui et, s’ils ontobtenu certains effets positifs au niveau local, les appuis aux ANE n’ont pas été inclus dans desprocessus de renforcement des stratégies et des institutions publiques au niveau sectoriel.Cette conclusion est principalement basée sur les QE1 et QE5.Les actions entreprises au niveau de la gouvernance locale ont facilité, au niveau local, despartenariats entre les ANE, OCB et AL autour d’une méthodologie de travail incorporant les outils etdispositifs développés par l’Etat (basée p. ex. sur les PDC, PIC, etc.). Les résultats positifs obtenus àce niveau se distinguent favorablement par rapport aux multiples échecs de développement rural dupassé. Les acquis de ces projets ont également permis l’émergence de communes fortes, souventorganisées en plateformes, qui parviennent à influencer la prise de décisions sur des enjeux importants(p. ex. consensus trouvé pour une meilleure répartition des recettes locales entre les communes et laDG des Impôts ou plaidoyer sur la préservation de la RN3), voire à s’impliquer dans le débat politiquelié au processus de décentralisation. Toutefois, les appuis n’ont pas été systématiques pour renforcerles synergies entre les ANE, les OCB basées dans les communes et les AL à différents échelonsadministratifs et l’Etat central et ses services déconcentrés au niveau départemental afin d’asseoir labase d’une coopération autour des priorités de développement nationales et territoriales, notammentdans le domaine de la décentralisation, y compris le financement du développement local.Les expériences acquises avec cette coopération auraient pu également servir à développer desapproches visant à mieux inclure les ANE (locales comme internationales) et les AL dans desprocessus de renforcement des stratégies au niveau sectoriel.Conclusion 4: Visibilité de la coopérationLa visibilité de l’UE au niveau du partenariat avec le GdH a été bonne mais elle est restéeinférieure à ce qu’elle aurait pu être étant donné le poids financier de son appui, en particulier sil’on inclut l’appui des Etats membres.Cette conclusion est principalement basée sur les QE1, QE2, QE3 et QE9.La considération de l’UE comme partenaire stratégique d’Haïti est partie d’un niveau relativement baspar rapport à d’autres partenaires plus proches pour des raisons historiques et géopolitiques.Cependant, au cours des dernières décennies (notamment à partir de 1994), l’UE, qui est perçuecomme un partenaire neutre, constant, à l’écoute, s’est présentée de plus en plus en première lignepour l’accompagnement des processus de reconstruction démocratique du pays et d’appui auxpopulations les plus pauvres.Ceci dit, le poids absolu de la coopération fait de l’UE le 3 ème partenaire au développement du pays,immédiatement après le Canada. En incluant les EM avec qui elle a une programmation conjointe, l’UEdans son ensemble est largement le 2 ème partenaire au développement. En outre, en termes decontenu, l’UE est le seul partenaire bilatéral ayant un AB d’envergure qui a jeté les bases d’une relationbilatérale renforcée et de haut niveau mais dont les potentialités doivent encore être développées.Or, à cette position ne correspond pas encore une visibilité de l’UE comme partenaire ayant unerelation bilatérale globale avec le GdH, portant sur les thèmes cruciaux de la coopération audéveloppement en Haïti.Il apparait que la disproportion entre le poids financier et la visibilité est liée aux faiblesses du dialoguepolitique et de la nature de la relation bilatérale entre ces deux partenaires, qui toutefois sont en traind’évoluer dans la période plus récente.Evaluation de la coopération de l’UE avec la République d’Haïti 2008-2012Rapport final - Volume I - Août 2014 (Particip GmbH)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!