th`ese de doctorat - Neurosciences Cognitives & Imagerie Cérébrale ...
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1.3. Analyse <strong>de</strong> groupe et variabilité interindividuellediérents gyri. En faisant l'hypothèse d'une corrélation, même modérée, entre l'anatomiedu cortex et son organisation fonctionnelle, il apparaît clairement que la paramétrisation<strong>de</strong> l'espace induite par ce type <strong>de</strong> recalage n'est pas consistante entre les surfaces corticales<strong>de</strong>s diérents individus.C'est pourtant ce genre d'approche qui est employé dans <strong>de</strong> nombreuses étu<strong>de</strong>s fonctionnellespour lier les cartes d'activations obtenues avec une anatomie standard commela parcellisation <strong>de</strong> Brodmann illustrée sur la gure 1.3. De nombreuses analyses [159,54, 23, 158, 47] soulignent que les approximations <strong>de</strong> cette méthodologie aaiblissent lesrésultats et empêchent <strong>de</strong> lier les étu<strong>de</strong>s entre elles <strong>de</strong> façon ecace. Il est donc crucial <strong>de</strong>généraliser <strong>de</strong>s techniques permettant <strong>de</strong> gagner en précision. Deux stratégies sont alorsenvisageables : améliorer le recalage ou s'en abstraire.1.3.1 Approches basées sur un système <strong>de</strong> coordonnéesIntuitivement, la précision maximale du recalage est donnée par la résolution <strong>de</strong> l'IRM,c'est-à-dire par la taille <strong>de</strong>s voxels. En supposant que l'on dispose d'une métho<strong>de</strong> permettantd'aligner parfaitement les cerveaux, il serait alors possible <strong>de</strong> comparer les sujets voxelpar voxel, c'est ce que l'on appelle l'analyse Voxel-Based [11, 105]. On peut faire le mêmeraisonnement dans le cadre d'une étu<strong>de</strong> surfacique du cortex [159, 67] : si l'on est capabled'aligner parfaitement les maillages <strong>de</strong>s surfaces corticales <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong> notre groupe, onpourra eectuer une comparaison sommet à sommet et la résolution sera donnée par lanesse du maillage (qui est elle-même liée à la résolution <strong>de</strong> l'IRM dont le maillage estissu). Il est aussi possible d'analyser les déformations permettant d'aligner les cerveaux,mais là aussi la précision dépend <strong>de</strong> la résolution <strong>de</strong>s images [13, 129, 64, 34, 35].Ce type d'approche repose donc sur le système <strong>de</strong> coordonnées induit par le recalagedont on attend un alignement, c'est-à-dire une mise en correspondance <strong>de</strong>s structures homologuesi<strong>de</strong>ntiées chez tous les sujets, le plus précis possible. La résolution insusante<strong>de</strong> l'IRM actuelle ne permet cependant pas d'i<strong>de</strong>ntier précisément ces structures homologues.Il est donc impossible d'estimer si l'alignement remplit son objectif à partir <strong>de</strong>sdonnées exploitées par l'algorithme <strong>de</strong> recalage : ce problème est mal posé.On peut toutefois espérer faire mieux qu'uniquement compenser les écarts <strong>de</strong> tailleentre les cerveaux. Une approche classique consiste à optimiser la superposition <strong>de</strong>s voxelscorrespondant au cortex au travers <strong>de</strong>s diérents sujets. La métho<strong>de</strong> la plus utiliséeconsiste en trois étapes successives :1. I<strong>de</strong>ntier les voxels <strong>de</strong> l'IRM correspondant au cortex en analysant l'histogramme51