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th`ese de doctorat - Neurosciences Cognitives & Imagerie Cérébrale ...

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2.3. Recalage non-linéaire du cortex cérébralles données experimentales sont discrètes. Leur résolution fait <strong>de</strong> plus intervenir diversschémas <strong>de</strong> discrétisation agrémentés <strong>de</strong> multiples paramètres et qui entraînent <strong>de</strong>s approximationsqui peuvent mettre en défaut les résultats théoriques initiaux. Ainsi, uneapproche basée sur un modèle diéomorphique peut aboutir à une transformation qui neconserve pas la topologie d'un objet discret et une transformation issue <strong>de</strong> techniquespeu contraintes peut respecter la topologie <strong>de</strong>s structures discrètes <strong>de</strong> l'image grâce à unréglage <strong>de</strong>s paramètres adapté.En pratique, le critère <strong>de</strong> régularité <strong>de</strong> nombreuses approches porte sur les valeursdu Jacobien <strong>de</strong> la transformation, noté J(T ) 1 . La valeur du Jacobien en un point donnédécrit les variations <strong>de</strong> l'espace engendrées par la déformation au voisinage <strong>de</strong> ce point.Ces critères <strong>de</strong> régularité reposant sur le Jacobien vont pénaliser les valeurs s'éloignant <strong>de</strong>1, le cas J(T ) = 1 étant obtenu pour T = Id, c'est-à-dire aucune déformation. La limitethéorique J(T ) = 0 correspondant à <strong>de</strong>s distortions (compressions) innies, il convientdonc <strong>de</strong> s'en éloigner le plus possible mais la contrainte J(T ) > 0 ne garantit pas unerégularité susante pour la préservation <strong>de</strong> la topologie discrète <strong>de</strong>s objets [112]. Nobletobtient ainsi <strong>de</strong>s déformations diéomorphiques en contraignant le Jacobien [111].Si les choix théoriques ne susent pas pour garantir <strong>de</strong> bonnes propriétés à la transformationrésultante, ils permettent tout <strong>de</strong> même <strong>de</strong> regrouper les approches ayant <strong>de</strong>scomportements similaires. L'utilisateur peut ainsi s'appuyer sur la métho<strong>de</strong> la plus adaptéeà sa problématique, c'est-à-dire à ses a priori.2.3 Recalage non-linéaire du cortex cérébralD'un point <strong>de</strong> vue pratique, la première caractéristique qui permet <strong>de</strong> distinguer lesdiérentes stratégies <strong>de</strong> recalage non-linéaire est la nature même <strong>de</strong>s objets d'intérêt O set O c . D'un côté, nous avons les techniques volumiques qui ont pour objectif <strong>de</strong> trouver ladéformation permettant <strong>de</strong> lier <strong>de</strong>ux images, c'est-à-dire O s = I s , O c = I c et Ω s et Ω c sont<strong>de</strong>s sous-espaces <strong>de</strong> R 3 , comme pour la normalisation spatiale <strong>de</strong> Talairach. Ces métho<strong>de</strong>srésultent ainsi en une transformation 3D qui optimise un critère <strong>de</strong> similarité calculéentre individus reposant initialement sur les primitives bas niveau que sont les intensités<strong>de</strong>s voxels, combinée à divers termes <strong>de</strong> régularité [10, 31, 80, 28, 142, 41, 17, 2, 128].Les critères <strong>de</strong> similarité employés dans ces métho<strong>de</strong>s reposent sur diérents modèlesrelationnels liant les intensités <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux images [125, 27]. Ces métho<strong>de</strong>s n'incorporent donc1 Dans R N , J(T ) = <strong>de</strong>t(( ∂Ti∂x i) i=1..N )71

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