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th`ese de doctorat - Neurosciences Cognitives & Imagerie Cérébrale ...

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Chapitre 2. État <strong>de</strong> l'art• il minimise les distortions au voisinage <strong>de</strong>s primitives an <strong>de</strong> rendre le recalage plusrobuste au bruit qu'elles contiennent ;• il intervient dans l'interpolation <strong>de</strong>s déformations entre les primitives géométriqueset/ou dans les régions contenant peu d'informations (typiquement dans les zoneshomogènes pour les primitives <strong>de</strong>nses).Il est important <strong>de</strong> noter que si on admet que les primitives ne sont pas bruitées, alorsc'est la contrainte <strong>de</strong> régularité qui limitera la précision du recalage. La précision durecalage mesurée au travers du critère <strong>de</strong> similarité sera d'autant meilleure que la transformationsera libre d'appliquer <strong>de</strong>s déformations importantes à l'objet source an <strong>de</strong> lefaire coïnci<strong>de</strong>r avec l'objet cible. Les diérents modèles explorés traduisent ainsi les choixstratégiques sous-jacents concernant la précision visée, les limitations computationnelles(temps <strong>de</strong> calcul et mémoire requise) et les a priori sur le bruit <strong>de</strong>s primitives et sur ladéformation optimale.Le problème <strong>de</strong>s a priori sur la déformation est mal posé dans le cas du recalageinterindividuel car le but n'est pas <strong>de</strong> reproduire un phénomène physique puisqu'il n'existepas <strong>de</strong> modèle <strong>de</strong>s relations entre les cerveaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux individus. Les seuls a prioridont nous disposons sont empiriques et guidés essentiellement par <strong>de</strong>s problèmes pratiques.Si l'on suppose que l'agencement <strong>de</strong>s structures corticales est commun à tous lessujets comme semblent l'indiquer les étu<strong>de</strong>s du développement cérébral et <strong>de</strong> la corrélationanatomo-fonctionnelle (cf chapitre 1 p. 31), alors la déformation optimale ne doitpas modier l'organisation relationnelle. Par exemple, il parait souhaitable que <strong>de</strong>ux régionsproches dans l'objet source soient encore relativement proches après déformation,en accord avec les propriétés physiques <strong>de</strong>s tissus constituant le cerveau.D'un point <strong>de</strong> vue théorique, les déformations les plus adaptées au problème durecalage interindividuel sont alors les diéomorphismes. Une transformation diéomorphiqueest par dénition régulière (continuement diérentiable), inversible, et d'inverserégulière. Ces propriétés sont susantes pour assurer la conservation <strong>de</strong> la topologie <strong>de</strong>sobjets déformés (la condition nécessaire correspond à la notion d'homéomorphisme) etnécessaires et susantes pour garantir la consistance <strong>de</strong> la paramétrisation <strong>de</strong> l'espace induitepar cette déformation ainsi que son inversibilité. Mais garantir les conditions nécessairespour obtenir une transformation diéomorphique a un coût calculatoire importantqui limite le champ d'application <strong>de</strong> l'approche et toutes les applications ne sont pasaussi sensibles au manquement <strong>de</strong> ces conditions. Les diérentes stratégies sur lesquellesreposent les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> recalage interindividuel ne sont donc pas équivalentes. Nous66

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