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Projections - Passeurs d'images

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HISTOIRE__ENQUÊTEPOIDS DES CONTREMARQUES “UN ETE AU CINE”1997 1998 1999 2000Distribuées 361 702 325 403 358 413 386 879Salles 349 364 392 425Ecrans 1169 1162 1214 1424Remontées 178 558 143 821 155 599 151 879% remontées 49 % 44 % 43 % 39 %Moyenne par écran 150,18 123,77 128,17 106,65Source : KYRNÉA Internationalconnaît pas de dépenser 50 Falors qu’on en retiendra rien.”Le même affirme ne pas êtrevraiment cinéphile et passer peude temps de toutes manièresdans les salles ! De quoi prendrela mesure de la complexité deschoses… “La force du systèmedes contremarques repose surles centres sociaux.Ce sont nos meilleurs relais,encore faut-il qu’ils y croient”assène le coordinateur alsacienClaude Brasseur .Et Laurent Joyeux d'enfoncer leclou “Pour “un été au ciné” toutrepose sur le réseau, selon qu'ilfonctionne bien ou pas, tout peutchanger.Et s'il est facile de mobiliser lesanimateurs sur de courte durée,sur le long terme, c'est plus aléatoire.”Tous souhaitant avec lefrancilien Jean-BarthélémiDebost : “Le dispositif aaujourd'hui 10 ans, c'est normalque certains s'essoufflent. Cequ'il faut, c'est remobiliser le terrain,que les salles et les servicesmunicipaux de la jeunesse cessentde s'ignorer.” Et tenircompte aussi des réalités politiquesdans lesquelles s'inscrit cedispositif rappelons-le, nationalet centralisé.FORCES ET FAIBLESSESDE LA TERRITORIALITÉCar la centralisation du dispositifdans un contexte de déconcentrationdes crédits allié à une gestionassociative du système, nesimplifie guère les choses à lamultiplicité des partenairesconcernés. “Le mode d’utilisationde la contremarque est complexevoire ambigu soutientDenis Darroy. On ne contrôlerien car son usage est personnel.Certains jeunes utilisent troiscontremarques, quand des couponsrestent oubliés dans lestiroirs. La centralisation allège ledispositif en évitant la multiplicitédes dossiers. Mais le filtredes associations ou des sallesnous en masque souvent la pertinence.Sur d'autres dispositifsque nous gérons directement,nous fonctionnons au cas parcas. C'est lourd, mais très efficacepuisque les taux de remontéeavoisinent les 90 %.” DenisDarroy évoque également lesaléas de la déconcentration descrédits d'action culturelle cinématographiqueen DRAC quifavorise à ses yeux le déséquilibre: “Dans la région de Toulouse, lescrédits affectés au dispositif sontà 3 à 4 fois plus faibles qu'ici,c'est aberrant” déplore-t-il.Procédé quantitatif, vulnérablecar très dépendant des réseauxde diffusion, en concurrenceavec d'autres dispositifs tarifairesestivaux, locaux ceux-là, lacontremarque reste un volet dudispositif que personne pourtantne songe à remettre vraiment encause, mêmes les plus critiques(voir encadré question fiction)d'entre les coordinateurs. Sansdoute parce que ses faiblessessont ses forces et inversement. Etpuis, ne l'oublions pas, le dispositifa été créé pour pallier unvide culturel que les quartiersdéfavorisés subissent de pleinfouet, l'été. Et la donne ne sauraitse régler par un seul dispositif,surtout temporel.DOSSIER RÉALISÉ PAR ANNE TIKHONOFFune contremarque “un été au cin锩 KYRNÉA / Catherine Milletactions cinéma / audiovisuel projections / 13

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