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Projections - Passeurs d'images

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HISTOIRE__ENTRETIENLe partenariat, les réseauxau niveau national“un été au ciné” est partieintégrante du dispositif “cinéville”qui développe les mêmesobjectifs, hors temps scolaire, surl’année et se déroule dans lecadre du protocole d’accord relatifau programme “cinéville” signéconjointement en juillet 2001 parle Ministère de la culture et de lacommunication (Centre nationalde la cinématographie, Délégationau développement et à l’actionterritoriale), la Délégationinterministérielle à la ville, leMinistère de la jeunesse, del’éducation nationale et de larecherche, le Fonds d’action et desoutien à l’intégration et la luttecontre les discriminations.En régions, le dispositif sera à sontour soutenu par les Directionsrégionales des affaires culturelles,les préfectures, les délégationsrégionales Fasild, les collectivitésterritoriales.“un été au ciné-cinéville” bénéficieégalement de la collaboration desprofessionnels du cinéma, de laFédération nationale des cinémasfrançais, de la Fédération desdistributeurs de films, de l’Agenceintergouvernementale de lafrancophonie, ainsi que denombreux partenaires associatifs.Plusieurs niveaux de partenariatsaux plans national, régional etlocal sont mis en place croisantdifférents réseaux d’acteursinstitutionnels, sociaux etculturels.Depuis 1991, l’association KyrnéaInternational coordonne ledispositif “un été au cinécinéville”au plan national. A cetitre, elle est l’interlocuteur despartenaires institutionnels,associatifs et professionnels auniveau national. Centre deressources, l’association Kyrnéaanime et développe le réseau despartenaires, réalise le matériel decommunication et d’information,fait des propositions visant àaméliorer la qualité et àdévelopper les actions, etdéveloppe une dynamiqueinterrégionale et européenne. Elleanime un comité de réflexionnational.Quelles perspectives envisagez-vous pourl'opération, à plus ou moins long terme ? Lespartenaires préfèrent désormais parler deréseau, plutôt que de dispositif.Au niveau de la fréquentation, il semble quenous ayons atteint un plafond. Il faut sortir de lalogique quantitative et aller dans le qualitatif.Nous sommes de moins en moins dans unelogique de volets. Les actions se relient, s'entremêlentet regroupent des partenaires au sein deterritoires donnés. “un été au ciné-cinéville” estaujourd’hui moins un dispositif qu'un réseaude partenaires très fort, qui en croise d'autres :réseaux d'acteurs sociaux (centres sociaux, maisonsde quartiers), institutionnels (collectivitéslocales, services déconcentrés en région), et culturels(salles de cinéma, centres culturels, Pôlesd'éducation à l'image…). L'idée est que tous cespartenaires puissent travailler ensemble sous lahoulette de la coordination régionale, dans lecadre d’un vrai projet de territoire, et mettent enplace des actions relatives à l'action culturellecinématographique et audiovisuelle. Il y auratoujours des séances en salle, en plein air, desateliers, mais on pourrait imaginer une autreconstruction des actions (certaines existent déjà)ciblant les publics en difficulté d’accès à ces pratiques: les populations issues de l'immigration,le milieu carcéral, les personnes handicapées, lemilieu hospitalier. Dans cette idée, des partenariatssont engagés avec des associations socialesnationales comme le Secours populaire, lesRestos du cœur, mais aussi au niveau culturel,avec les Enfants de cinéma, l'Agence pour ledéveloppement régional du cinéma, l'Agence ducourt-métrage, l'Association française ducinéma d'Art et essai…Le développement de thématiques comme“Devoirs de mémoires” fait-il partie de cetteévolution ?Sans aucun doute. Nous avons constaté que lathématique offrait une meilleure lisibilité duréseau, des actions entreprises. Elle permetaussi de toucher des réseaux que l'on n'arriveraitpas forcément à toucher avec uniquementdes actions audiovisuelles. La thématique estune idée à développer. En Pays de la Loire, unethématique “Musique et cinéma” est mise enplace en 2004.Une autre préoccupation est de développer ladiffusion de ce travail au sein du réseau. C'estnotre tâche et celle des associations de coordinationrégionale. Par exemple, nous recensonstous les films d'atelier tournés dans le cadred'"un été au ciné-cinéville", mais aussi dans lecadre d'autres programmes. La coordinationnationale devient ainsi un lieu ressource.Nous envisageons d'ailleurs un changement denom, afin que le réseau puisse être identifié différemment.“un été au ciné” ne veut plus diregrand chose puisqu'il y a des actions toute l'année,“cinéville” exclut ceux qui travaillent enmilieu rural, et l'assemblage des deux n'est pastrès clair…En tant que lieu ressource “national”, commentvous situez-vous par rapport aux Pôlesressources qui existent en région ?Beaucoup de Pôles régionaux d’éducation àLes objectifsLancé en 1991 par le Centre national de la cinématographie (Ministère de la culture et de la communication)dans le cadre de la politique de la ville, l’opération “un été au ciné-cinéville”, qui favorisel’accès aux pratiques cinématographiques et l’éducation à l’image de ceux n’y ayant pas accès, poursuitun double objectif, culturel, par un soutien et un encouragement au 7e art et, social, avec desanimations et actions de qualité.20 / projections actions cinéma / audiovisuel

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