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Projections - Passeurs d'images

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LES ACTEURS__PERSPECTIVESL'image en friche…atelier vidéo avec Mathieu ChatelierOn sait que le cinéma est le premier loisir des Français et que les jeunes Européens regardent en moyenne la télé, 141 minutespar jour… L’énorme impact de l’image sur nos vies quotidiennes, la multiplicité des ateliers filmiques et la très grandefacilité d’acquisition des outils ont généré un formidable essor de ce médium. Véhicule d’expression, l’image impose pourtantdes cadres, dans tous les sens du terme. Mais comment maîtriser l’image avant qu’elle ne nous manipule ?article paru dans Cinéville n°5_octobre 2001Cette question fondamentale des enjeux del’éducation à l’image est restée longtempssans réponses politiques dans le champ del’école comme celui du temps libre. Faut-ilredire à l’instar de Carole Desbarats, enseignanteet essayiste de cinéma à quel point“un film est une œuvre, une globalité proposéeau regard du spectateur qui permet laconfrontation au regard de l’autre. Or laconfrontation est nécessaire à la constructionde l’enfant. Il est fondamental de lui proposerun mode de récit compréhensible qui le tirevers le haut. Cela aide la formation de sa personnalitémais aussi l’acquisition de certainssavoirs. Si les adultes peuvent apporter cettepossibilité de nourrir l’imaginaire de l’enfant,il s’y joue là quelque chose de fondamental,simplement par ce que cela aide à vivre. Maispour cela, il faut développer la formation detous ceux qui accompagnent les enfants, lesprofesseurs et les animateurs, en mêmetemps. Et sensibiliser tous les partenaires.”Pendant trente ans, l’Ecole a manqué sonrendez-vous avec l’image, à l’exception desdispositifs école, collège et lycéens aucinéma, comme avec la culture en général.Mais les choses évoluent et le plan de 5 anspour les arts et la culture à l’école, signé parJack Lang et Catherine Tasca en décembre 2000, porte pour la première fois de grandsespoirs car les ambitions affichées sont enfinaccompagnées de moyens d’envergure.“LA PROFESSION D’ANIMATEUR N’ESTPAS FIXÉE ET PLUS DE VINGT ANS DEDIPLÔMES N’Y ONT RIEN CHANGÉ”Catherine Tasca, ministre de la Culture, rappelaitlors de la présentation du plan Lang“Avec le cinéma, on peut passer du discoursgénéral au discours concret fondé sur unepratique. Aussi faut-il soutenir les dispositifsculturels et sociaux en dehors du cadre scolairequi permettent aux jeunes d’accéder aucinéma.” Pourtant, le grand chantier communEducation nationale, Jeunesse et Sportset Culture en matière de formation resteencore à ouvrir. Il faut dire que le tempsextra-scolaire, celui du loisir est plus difficileà appréhender en termes de formation.Comme le dit Laurent Gaudel, exploitant artet essai et intervenant à l’IUFM de Lyon surl’éducation à l’Image : “C’est sans doute lesocioculturel qui a beaucoup poussé l’Ecole às’intéresser à l’image. Mais les moyens et lesenjeux des deux secteurs sont très différents.L’École offre un cadre très structuré et obligatoire,ce qui permet le travail dans la durée.Le secteur socioculturel n’offre aucun caractèreobligatoire, on ne peut y avoir les mêmesexigences.”Et puis, les enjeux de la formation des animateursà l’audiovisuel ouvrent un champ deproblématiques qui dépassent largement lasimple question des contenus. Qui former etpourquoi ? Quels animateurs ? Faut-il sensibiliserou spécialiser ? Comment valider uneidée d’animateur spécialisé quand le fondementde sa position reste si généraliste ? Carla définition même de l’animateur interroge.Culturels, socioculturels, sportifs, sociaux…,les animateurs seraient, mais les chiffres sontaléatoires, près de 400 000 (1) en termes130 / projections actions cinéma / audiovisuel

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