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libre et éclairé 52 ;Nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu'ensoit la nature, qu'il s'agisse d'examens, de prélèvements, de traitementsou de toute autre intervention. 53 »Ce droit trouve même écho dans la Charte québécoise. 54Il est important de mentionner que l’état d’urgence permet de passer outre l’obtention duconsentement, et ce seulement dans des cas où la vie et/ou l’intégrité de la personne est menacé 55 .L’obtention d’un consentement valide engage alors le médecin, car il est alors tenu de laprestation des soins «consciencieux, attentifs, et conformes aux données de la science» 56 envers leprématuré. L’intensité du lien qui le lie alors à son patient est un lien de moyen. En effet,«[l]e médecin, comme tout professionnel, est tenu en principe à l'endroit dupatient à une obligation de moyens. En d'autres termes, il doit, dans lediagnostic et le traitement, se comporter comme un médecinraisonnablement prudent et diligent placé dans les mêmes circonstances. Ilne s'engage pas à guérir, à rétablir la santé du patient, ou même à lesoulager de ses maux, mais seulement à prendre les moyens raisonnablespour y parvenir.» 57Il se peut que le médecin se bute à un refus de la part des personnes pouvant consentir.Dans ce cas, s’il juge le refus injustifié, le médecin peut se tourner vers les tribunaux quitrancheront la question 58 .102