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confirmée par plusieurs autres essais contrôles randomisés 8 . Une méta-analyse 9 de Cochrane a démontré qu’ily a une réduction significative de mort néonatale et fœtale avant 32, 34 et 36 semaines de grossesse après untraitement aux corticostéroïdes [58]. Il y aurait aussi une réduction du risque d’hémorragie cérébrale,d’entérocolite nécrosante (une maladie de l’intestin), d’infection et d’admission à une unité néonatale.Toutefois, les effets des corticostéroïdes seraient significativement réduits si l’enfant ne naît pas durant les 24à 48 heures qui suivent le premier traitement.Les traitements utilisés pour prévenir l’accouchement prématuré sont les tocolytiques, lestraitements aux antibiotiques, le cerclage cervical et le dépistage/traitement des vaginites bactériennes [2].DISCUSSIONLa prématurité est complexe et est influencée par plusieurs paramètres qui se combinent etinteragissent. Que ce soit à l’aide d’études randomisées, de méta-analyses ou de concepts comme le dépistageou la surveillance, l’épidémiologie permet d’analyser et de comprendre les données sous un angle distinctif. Lesexe a toujours été considéré en épidémiologie comme un facteur ayant de l’influence. Dans le cas del’extrême prématurité, le sexe devrait être traité en pratique comme un facteur à part entière qui peutinfluencer la survenue d’évènements après un accouchement prématuré. Le genre peut être un sujet délicat,car d’un point de vue anthropologique, il fait souvent l’objet d’un traitement différentiel. C’est pourquoi,lorsqu’il s’agit d’aider les parents et les médecins pour une décision sur le sort d’un enfant prématuré, d’autresdisciplines doivent être considérées en plus de la médecine, comme par exemple les sciences biomédicales, ledroit et l’éthique.Comme nous l’avons constaté, beaucoup de facteurs peuvent constituer des risques de la prématuritéet plusieurs éléments peuvent influencer la santé du nouveau-né. D’un point de vue épidémiologique, ils nesont pas encore tous découverts et les données existantes sont souvent probabilistes. Cette mise en gardenous amène à la question : « Doit-on fournir aux parents des informations médicales différentes selon le sexe? » Comme on l’a vu, les différences sexuelles sont bien présentes et ont des effets sur la santé des enfants nésprématurément. Il serait donc dans le meilleur intérêt de l’enfant de divulguer l’information complète auxparents.8 Essai contrôle randomisé : étude évaluant les effets d’une intervention par la comparaison d’un groupe detraitement à un groupe contrôle constitué de manière aléatoire.9 Combinaison statistique de plusieurs études sur le même sujet afin de voir l’évidence médicale.22