AUTOINSIDE Édition 3 – Mars 2024

ASSOCIATION & SECTIONS
Expert-Talk 2024
Grandes batteries – nombreuses lois
et directives
Lors du premier Expert-Talk 2024, plus de 30 personnes ont été informées sur la manipulation, le
stockage, l’expédition et le transport en rapport avec les batteries haute tension – en accord avec le
slogan « Les métiers de l’automobile ont de l’avenir » de la section UPSA Suisse centrale. Martin Dominik Zemp
Parmi les 1600 pages de la législation sur les
produits chimiques, Marcel Lenherr a sélectionné
les aspects qui sont importants pour
la branche automobile en ce qui concerne
les batteries haute tension. Photos : Martin
Dominik Zemp
Au centre de formation de l’UPSA à Horw,
Jörg Merz, directeur de la section Suisse
centrale, a accueilli le 25 janvier les orateurs
Marcel Lenherr et Benny Irniger pour le premier
Expert-Talk de l’année. Dans sa brève introduction,
M. Merz a laissé entrevoir les défis
actuels, comme le temps limité de la formation,
dans lequel il faut sans cesse intégrer de
nouveaux thèmes, comme les bases électrotechniques
ou les composants des systèmes
de propulsion électrique et hybride. En contrepartie,
des thèmes doivent être mis en avant,
selon Merz. Mais des opportunités et de nouvelles
possibilités sont également visibles
pour la branche automobile, par exemple via
de nouvelles prestations. Dans la première
partie de l’Expert-Talk, Marcel Lenherr, chef
du département de la sécurité des produits
chimiques du canton de Lucerne, a présenté
aux personnes présentes le droit des produits
chimiques. Bien que ce dernier compte environ
1600 pages et présente de nombreux recoupements,
par exemple avec la protection
des travailleurs, la protection contre les incendies,
les prescriptions relatives aux eaux ou
aux transports, Lenherr a tenté de mettre en
évidence les aspects les plus importants pour
la branche automobile. L’un de ces points
était par exemple l’obligation de conserver les
fiches de données de sécurité et de former les
utilisateurs en conséquence. Il a également
évoqué le stockage sûr des batteries dites industrielles,
qui sont utilisées pour la transmission
de tout type de véhicule électrique. On
peut par exemple utiliser ici une armoire de
sécurité qui est déjà considérée comme une
zone séparée et résistante au feu. Les batteries
défectueuses doivent par contre être stockées
à l’extérieur dans un conteneur de sécurité.
Jörg Merz a souhaité la bienvenue
aux personnes présentes
et a mis en évidence les défis
de la formation qui ne cessent
de se présenter en raison des
progrès de la technique.
Après une courte pause, Benny Irniger de GE-
FAG Gefahrgutausbildung und -beratung AG
a donné des informations sur le transport des
piles au lithium. Il est ainsi rapidement apparu
que certains établissements avaient un
retard à rattraper dès lors que de telles batteries
de traction étaient retirées d’un véhicule
et remplacées. Comme ces batteries dépassent
nettement la limite d’exemption, les
directives sont plus strictes et une entreprise
a besoin d’un responsable des marchandises
dangereuses, qui doit être formé et annoncé
au canton. Il est intéressant de savoir que
cette personne peut être responsable de plusieurs
sites dans un établissement ou travailler
pour des entreprises externes, à condition
que cela soit clairement stipulé par écrit. La
séance de questions-réponses qui a clôturé la
journée a montré que la branche automobile
doit, à de nombreux égards, s’adapter encore
mieux aux véhicules électriques et aux lois
et directives qui s’y rapportent. Un pas dans
cette direction a certainement été fait avec
l’Expert-Talk à Horw.
•
La mise en œuvre concrète des
nombreuses lois et directives
dans les entreprises a été
présentée par Benny Irniger à
l’aide de différents exemples.
90
Mars 2024 | AUTOINSIDE