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EUD - Institut d'histoire contemporaine - Centre Georges Chevrier ...

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Daisy Eveline Devreese 35<br />

sauvetage pour archives et collections menacées de confiscation, voire de destruction, de la<br />

part de gouvernements peu enclins à tolérer une forme quelconque d’opposition. L’institut<br />

le fit avec un certain panache, et bénéficia des moyens de le faire. Les Pays-Bas étaient<br />

neutres en matière de politique internationale, et le premier directeur de l’institut,<br />

N.W.�Posthumus, avait réussi à intéresser au financement de l’entreprise une compagnie<br />

d’assurances�1.<br />

Dès mes premières recherches, il apparut clairement qu’il me faudrait travailler en<br />

premier lieu avec les collections conservées à Amsterdam et à Moscou. Chacune des deux<br />

institutions était le dépositaire d’à peu près la moitié des archives pertinentes�: Amsterdam<br />

détient la plus grande partie des papiers Marx-Engels, et les matériaux sur l’AIT y sont<br />

dispersés dans un certain nombre de fonds d’archives�; Moscou détient la majorité de la<br />

documentation concernant l’AIT, rassemblée dans le fonds 21. Le recensement effectué à<br />

l’ex-IML est sans doute le plus détaillé puisqu’il existe plusieurs fiches par document.<br />

Jusqu’à très récemment, il n’était pas possible pour les chercheurs étrangers à l’<strong>Institut</strong> de<br />

consulter directement les fichiers. Actuellement, on est en train de rédiger des inventaires,<br />

dont celui du fonds 21. Aussi bien à Amsterdam qu’à Moscou, l’accès aux documents n’était<br />

pas facile quoique pour des raisons différentes.<br />

LE TRAITEMENT DES DOCUMENTS<br />

Il s’agit presque exclusivement de textes manuscrits, souvent écrits sur du mauvais<br />

papier, probablement avec de l’encre de mauvaise qualité. En plus, les documents n’ont pas<br />

été conservés dans des conditions idéales, sauf à partir du moment où ils ont été recueillis<br />

par des institutions de conservation. L’introduction de la photocopie, du microfilm et de la<br />

microfiche a permis de confectionner dans la plupart des cas des copies relativement faciles<br />

à lire. En maniant ces copies, l’on évite de détériorer davantage l’original, et l’on dispose du<br />

texte tel qu’il apparaît dans sa forme première, sans passer par l’intermédiaire d’une copie à<br />

la main ou dactylographiée, un stade où se commettent presque toujours des erreurs dans<br />

la transcription. Les copies mécaniques ne sont que rarement susceptibles d’être<br />

imprimées telles quelles�; il faut transcrire quand même, et donc collationner. Cette<br />

opération consiste en une comparaison du manuscrit et de la copie, en guise de contrôle�;<br />

elle peut servir en même temps à préciser les remarques concernant le texte lui-même,<br />

comme par exemple la mention d’une perte due à une déchirure dans le papier, etc. La<br />

dernière nouveauté en matière de reproduction, la numérisation, semble idéale pour des<br />

textes parfaitement dactylographiés ou imprimés�; à ce jour toutefois, ce procédé ne<br />

permet pas encore d’insérer dans le texte les rajouts nécessaires pour indiquer les appels<br />

de notes, etc.<br />

1.�Annie Adama Van SCHELTEMA-KLEEFSTRA, «�Herinneringen van de bibliothecaresse van het<br />

IISG�» in Tijdschrift voor Sociale Geschiedenis, juni 1978, p. 141-176�; M. HUNINK, De papieren van de<br />

revolutie, Amsterdam, 1986.<br />

© 1996 - <strong>EUD</strong> - <strong>Institut</strong> d’histoire <strong>contemporaine</strong> - UMR CNRS 5605 - uB - 2 bd Gabriel - bur. R56 - 21000 Dijon

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