Demand-Driven Technologies for Sustainable Maize ... - IITA

330impliquées dans la production de maïs, soit individuellement, soit engroupe. La commercialisation collective de la céréale est une desraisons pour lesquelles les femmes sont impliquées dans la productionde maïs. Cette étude a été conçue pour évaluer la manière dont lesgroupes d’agricultrices de Lere et de Kauru produisent et vendentcollectivement le maïs. L’objectif était d’identifi er les forces et faiblessesdu système de commercialisation en groupe. L’information obtenue del’étude pourrait servir de base pour des recommandations appropriéesqui permettraient aux agricultrices d’augmenter leur production. Lesdonnées pour l’étude ont été recueillies en utilisant deux groupesde questionnaires. Un interview administré aux groupes de femmesselon un programme etabli et un interview adminstré a a pres de200 membres individuels du groupe. Les données ont été analyséesen utilisant des statistiques descriptives et le ‘t-test’, la correlationde spearman quand approprié. Les résultats ont montré que laplanifi cation d’activités de groupe, la gestion des archives, l’accès aucrédit, la contribution en tant que membre du groupe, les liens avecd’autres organisations, le leadership et le soutien externe infl uençaientla participation des femmes aux activités de groupe. La majorité desmembres ont rapporté qu’ils avaient enregistré des changementsdans leur production, suite à leur participation aux activités degroupe, à travers l’accroissement de l’utilisation de variétés amélioréeset l’agrandissement de la taille des champs et l’accroissement durendement. Ces changements dans la production se sont traduits parl’augmentation des revenus, la sécurité alimentaire, l’augmentation del’alphabétisation et l’amélioration de l’hygiène dans les ménages desmembres. Il peut être conclu que les groupes informels peuvent servirde canaux effi caces de communication de l’information aux femmesrurales afi n d’améliorer la production de maïs.IntroductionMuch of the literature on the productivity of the subsistence farmerassumes that the small-scale farmer, who is to produce more food, isa man. In Africa, perhaps more than elsewhere in the world, this is afalse assumption. It is predominantly the women who produce thefood crops, in addition to helping their husbands to produce, harvestand market the cash crops. Results of research conducted in Nigeria onthe contribution of women to agricultural development showed that,depending on socio-cultural factors, women’s input on the farm wasabout 60-90% of total tasks performed (Pala 1976; Lamming 1983;Amali 1988; Auta et al. 2000). The inputs of women were highestin food production, processing and the marketing of agriculturalcommodities, which they do on an individual basis and/or in groups.