Demand-Driven Technologies for Sustainable Maize ... - IITA

431Tableau 8. Effet des traitements sur le carbone et le phosphore total dusol de Farako Ba.Traitements C (mg.g -1 ) Phosphore (mg.kg -1 )mm T1 2,710 126,39PA+m T2 2,685 153,33PA+m+BP T3 2,572 166,81iv. Les rendements peuvent être multipliés par trois. L’effet du Burkinaphosphate en présence de pois d’angole est pratiquement nul.v. Les différents traitements n’ont pas entraîné une différence dansles stocks de carbone du sol.vi. Par contre le taux de phosphore total est plus élevé sur letraitement comprenant un amendement en phosphates naturels.vii. La présence du pois d’angole seul améliore les réserves enphosphore du sol par rapport au témoin en monoculture de maïs.Essai de SidéradougouL’expérimentation a une durée de quatre ans. Le dispositif expérimentala permis:– d’étudier l’évolution des rendements de 2001 à 2004 (quatreans) en culture continue de maïs avec ou sans apport dephosphates naturels du Burkina;– d’apprécier les effets résiduels des traitements appliqués enpremière (2001) et deuxième année (2002) sur les rendementsdu maïs-grain en 2003 et 2004. Les résultats sont rassemblésdans le Tableau 9.Evolution des rendements du maïs-grain en monoculture de maïs.L’évolution des rendements du témoin avec ou sans phosphatesnaturels (appliqués seulement en première année) indique une relativestabilité des rendements contrairement à ce qui a été observé à FarakoBa (Figure 4). Cette faible variabilité est mieux observée sur le témoinavec BP notamment les trois premières années de l’expérimentation.On pourrait attribuer le maintien des rendements sur ce site à la fertilitédu sol relativement plus bonne par rapport au sol de Farako Ba.Effet du Burkina phosphate sur les rendements du maïs en culturepure. L’analyse de variance montre que le BP appliqué en 2001 n’a aucuneffet sur les rendements en maïs grain dans la même année. Par contreon peut observer un effet résiduel à partir de la deuxième année jusqu’àla quatrième année. Il faut néanmoins noter que les accroissements derendements sont tout de même modestes : 13 et 14 % en 2002 et2003. Par contre en 2004 l’arrière-effet du BP a été particulièrementimportant : 46 %. Ces résultats peuvent être attribués à la faible solubilitédes phosphates naturels du Burkina.