Demand-Driven Technologies for Sustainable Maize ... - IITA

480Tableau 7. Coûts financiers de production du maïs QPM et du maïs jaune.Maïs QPMEssai à Boutroclo(0.25 ha)Maïs jauneFerme paysanne à Boutroclo(1.5 ha)IndicesMontant % Montant %Coûts variables 30 100 87 30 000 62Main d’oeuvre 45 62Intrants 42 0Coûts fi xes 4 625 13 18 500 38Total 34 725 100 48 500 100avec le riz pluvial. La culture du maïs jaune pour la commercialisationdate de 1994 dans la région avec l’encadrement de l’ANADER. Lesagriculteurs pratiquent la monoculture. La culture du maïs QPM esten essai en milieu paysan depuis 2003. Pour cette phase de prévulgarisation, les paysans pratiquent la monoculture.Réseaux de commercialisation primaireLa production de maïs jaune est entièrement écoulée sur le marché deGagnoa par les intermédiaires commerciaux qui viennent s’approvisionnerbord champ.Performances économiquesLes coûts de production de maïs QPM s’élèvent à 30 100 FCFA soit,en extrapolant dans l’hypothèse de fi xicité des coeffi cients techniquesde production, 120 400 FCFA/ha (Tableau 7). Ils sont majoritairementcomposés de coûts variables (87%) dont 42% sont des intrants et45% de la main-d’œuvre rémunérée. La faiblesse des coûts fi xes(13%) s’explique par le fait que le travail se fait manuellement avec unéquipement modeste (machettes, dabas et limes).Intensité d’utilisation et productivité des facteursComme cela ressort du Tableau 8, la productivité des facteurs est faiblealors que les facteurs de production sont abondamment utilisés sur laparcelle de l’essai. Par contre, on remarque une forte productivité desfacteurs et une faible intensité capitalistique sur la ferme paysanne.L’inexpérience des opérateurs dans la culture de la variété de maïsQPM explique en partie la faible productivité constatée car l’expériencepersonnelle est un facteur déterminant dans la maîtrise de nouvellesméthodes productives. La contrainte en facteurs de production estmanifeste. Rappelons que la croissance soutenue de la productionagricole ivoirienne qui a permis de se hisser au rang de premierproducteur mondial de cacao et troisième producteur mondial de caféen quelques décennies a été rendue possible pour l’essentiel par une