L’ETAT DE DROIT

CHAPITRE 5 | ETAT DE DROIT DANS LA PRATIQUE
La résistance
fait tout
naturellement
partie du
changement.
GERER LA RESISTANCE
Par nature, les gens aiment que les choses restent comme elles sont. Le changement n’est pas facile
et est en général quelque chose que nous aimons éviter. La résistance est une composante naturelle
du changement. Les gens résistent au changement pour toute une série de raisons :
• Ils ne savent pas où commencer ; ils ont l’impression qu’il y a trop de choix et les choix les
paralysent.
• Ils n’ont ni les connaissances, ni les compétences pour transformer leurs idées en changement
concret.
• Ils ne savent pas comment sera le changement ou ce qu’il signifiera pour eux (peur de l’inconnu).
• Ils ont un intérêt particulier à maintenir le statu quo ; par exemple, ils perçoivent des avantages
financiers du système existant corrompu ou ils ne veulent pas que soit révélée leur implication
dans les abus des droits.
• Ils voient peut-être le changement comme une menace à leur statut social ou politique.
• Ils n’ont pas confiance dans les personnes qui proposent le changement.
• Ils sont gênés ou ont honte de leur manqué de connaissance technique ou craignent l’échec.
• Ils pensent qu’on n’a pas cherché à connaître leur aviso u qu’ils ont été exclus du processus de
changement.
• Ils désapprouvent réellement ce plan.
• Ils ne se sentent pas concernés par le processus de changement et n’ont aucun réel souhait de
changer.
• Ils ne sont pas motivés pour changer parce qu’il n’y a apparemment pas d’avantage à changer.
• Ils sont tout simplement de mauvaise humeur.
• Ils sont arrogants et cherchent des histoires à tout le monde et pas uniquement avec vous !
• Ils y a toujours un conflit personnel en cours, comme un différend familial ou un litige pour
un terrain, entre eux et l’agent du changement ou une autre personne en rapport avec l’agent
du changement.
• Ils souffrent de traumatisme. Leur réaction, ou absence de réaction, (causée par une dissociation,
agression, ou performance incohérente, par exemple) pourrait être interprétée comme de la
résistance quand en fait, c’est une réponse normale au traumatisme.
Toute proposition d’initiative de changement trouve des gens en faveur du changement et des
gens contre ce changement. Parfois, en qualité d’agents du changement, nous oublions que tout
le monde ne pense pas comme nous et les faveurs changent. Il nous faut penser par le biais de
nos stratégies et approches pour gérer la résistance dans le cadre de la promotion d’une culture
d’état de droit forte.
Overcoming Resistance to Change—Isn’t It Obvious?
https://www.youtube.com/watch?v=wU3bTkqHoXc.
218