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L’ETAT DE DROIT

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Parmi les activités fondées sur l’intégrité on peut trouver la garantie qu’un système de promotion est<br />

fondé sur le mérite, pas sur la loyauté, ou que les politiques, procédures et formation maintiennent<br />

et promeuvent une approche de service aux dispositions judiciaires et sécuritaires.<br />

La matrice peut nous aider à représenter les divers problèmes que nous rencontrons dans notre<br />

système judiciaire. C’est-à-dire que la matrice est un outil qui peut être utilisé durant le stade de<br />

PLANIFICATION de l’approche systématique.<br />

Chapitre 4, Partie 1, Un Guide vers la phase de PLANIFICATION<br />

Le tableau 5.1 définit une série de problèmes que l’on trouve souvent dans un système judiciaire.<br />

Les réponses potentielles aux problèmes définis dans le tableau sont décrites dans les sections<br />

suivantes et résumées à la fin de ce chapitre.<br />

CHAPITRE 5 | ETAT <strong>DE</strong> <strong>DROIT</strong> DANS LA PRATIQUE<br />

TABLEAU 5.1<br />

Appliquer le cadre de capacité et d’intégrité au système judiciaire<br />

<strong>DE</strong>FIS<br />

COMMUNS<br />

AU SEIN DU<br />

SYSTEME<br />

JUDICIAIRE<br />

CAPACITE<br />

PERSONNES<br />

• Trop de personnel, incertitude concernant<br />

le nombre de personnes ou trop peu de<br />

personnel<br />

• Formation et éducation inadéquates<br />

• Absence de ressources et d’équipement de<br />

base<br />

• Moral au plus bas, motivation<br />

presqu’inexistante et salaire bas<br />

• Conditions de travail insatisfaisantes<br />

• Pas de lien, pas de coordination ou de travail<br />

efficace avec les autres acteurs du système<br />

INSTITUTIONS<br />

• Budget inadéquat et aucune indépendance<br />

budgétaire<br />

• Absence de ressources et d’infrastructure de<br />

base<br />

• Défis et inefficacités organisationnels (à savoir,<br />

mauvaise gestion et leadership ; absence de<br />

politique, procédure et structure, mauvaise<br />

gestion des documents ; trop bureaucratiques<br />

et centralisées)<br />

• Structures, procédures et processus<br />

administratifs et financiers inadéquats<br />

• Mauvaise coordination avec les autres acteurs<br />

du système<br />

• Dossiers en souffrance et retards<br />

INTEGRITE<br />

• Impliquées dans des abus des droits humains<br />

par le passé<br />

• Violations actuelles du droit et des droits de<br />

l’homme (ex. discrimination)<br />

• Corruption et népotisme<br />

• Absence d’impartialité judiciaire / susceptibles<br />

d’être influencées socialement et politiquement<br />

de l’extérieur<br />

• Absence de confiance de la population<br />

• • Absence de transparence institutionnelle<br />

• Absence de mécanisme de responsabilisation<br />

(interne et externe), pas de supervision civile<br />

• Absence de droits de l’homme/valeurs<br />

judiciaires et de « mentalité de service »<br />

• Procédures inéquitables d’embauche/de<br />

promotion<br />

• Absence de representation<br />

• Absence de confiance de la part du public<br />

• Interférence des cadres<br />

• Absence de lois sur l’indépendance judiciaire<br />

Source: conçu par Vivienne O’Connor, chargée de programme à l’USIP.<br />

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