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Simulation des écoulements turbulents compressibles par une ...

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Troisième <strong>par</strong>tie<br />

donc pas de contrôler la pression à l'entrée et à la sortie du col. Un calcul est également effectué avec<br />

les conditions <strong>des</strong> limites en pression non modifiées. On obtient toujours un choc droit légèrement<br />

décalé vers l'amont. Les figures 3.63 et 3.64 présentent <strong>des</strong> profils longitudinaux de masse<br />

volumique et de pression avec les deux façon d'imposer les conditions aux limites sur la pression.<br />

On constate que le fait d'imposer <strong>des</strong> conditions de Dirichiet sur la pression entraîne <strong>des</strong><br />

discontinuités en entrée et en sortie. De plus, les profils tendent à se rapprocher <strong>des</strong> profils d'équilibre<br />

obtenus quand la pression n'est pas imposée de façon forte.<br />

Un calcul visqueux, turbulent est effectué avec le même rapport de pression. La viscosité amortit<br />

l'augmentation de la pression et on obtient un écoulement subsonique. Pour obtenir un choc, il<br />

s'avère nécessaire de diminuer le rapport de pression. Pour un rapport de pression égal à l.55,on<br />

obtient un choc. On présente sur la figure 3.66 les équipotentielles de pression. Par contre, comme<br />

dans le cas de la rampe, on ne retrouve pas la zone de recirculation constatée expérimentalement. On<br />

présente le profil longitudinal du nombre de Mach. Le nombre de Mach maximal est égal à i .3 tandis<br />

que le nombre de Mach maximal expérimental est égal à i .36. On présente enfin <strong>des</strong> com<strong>par</strong>aisons<br />

sur les profils <strong>par</strong>iétaux de pression entre les résultats numériques et expérimentaux. Sur la <strong>par</strong>oi<br />

inférieure, la courbe de pression expérimentale montre entre les abscisses 0.26 et 0.325 un plateau<br />

correspondant à la zone décollée. N'ayant pas obtenu de zone de recirculation, on ne retrouve pas ce<br />

plateau sur le courbe numérique et la pression passe sans transition de sa valeur minimale à la<br />

pression de sortie. On constate également, sur le profil de pression sur la <strong>par</strong>oi inférieure comme sur<br />

la <strong>par</strong>oi supérieure que le rapport entre la pression minimale et la pression de sortie est inférieur au<br />

rapport expérimental. Ce décalage peut être dû au fait que les conditions aux limites ne correspondent<br />

pas exactement aux conditions aux limites expérimentales.<br />

Ce cas met en relief la difficulté d'imposer les bonnes conditions aux limites dans un cas<br />

d'écoulement transsonique confiné. Dans ce cas, la méthode numérique ne prend pas correctement en<br />

compte les conditions aux limites physiques. En effet, pour un écoulement subsonique, dans le cas<br />

Euler, seulement trois conditions aux limites seraient nécessaires et <strong>une</strong> seule en sortie. Or, la<br />

méthode numérique utilisée nécessite l'introduction de conditions aux limites sur toutes les variables.<br />

Les conditions aux limites imposées n'étant pas forcement compatibles avec la physique, le calcul<br />

crée <strong>une</strong> discontinuité entre les valeurs imposées à l'infini et les valeurs aux frontières. Si on impose<br />

de façon stricte les valeurs aux frontières, les discontinuités entre l'infini et les noeuds en entrée sont<br />

reportées entre la première et la deuxième rangée de noeuds. Des façons d'imposer les conditions aux<br />

limites, plus compatibles avec la physique ont été développées. Pour un système hyperbolique<br />

(équations d'Euler), il existe <strong>des</strong> relations de compatibilité basées sur les lignes caractéristiques (cf.<br />

Poinsot [19]). Cette analyse peut être étendue aux équations de Navier-Stokes. On retrouve également<br />

les problèmes liés aux zones de recirculation.<br />

On peut noter que <strong>des</strong> calculs ont été effectués <strong>par</strong> Vandromme dans cette configuration. La méthode<br />

qu'il a utilisée consiste à faire un premier calcul avec un modèle algébrique, puis à effectuer <strong>une</strong><br />

première estimation <strong>des</strong> quantités t rbulentes à <strong>par</strong>tir du champ moyen et enfin à faire un calcul<br />

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