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Simulation des écoulements turbulents compressibles par une ...

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Troisième <strong>par</strong>tie<br />

ul/Ul 1.3%<br />

Le nombre de Mach convectif de l'écoulement est de 0.45.<br />

On calcule le mélange à <strong>par</strong>tir d'<strong>une</strong> section (x= 100mm) où la turbulence est établie. Dans cette<br />

section, l'épaisseur de la couche de mélange expérimentale sans dimension b0 est égale à 0.16.<br />

L'expérience fournit <strong>des</strong> profils de similitude sur la vitesse, les fluctuations de vitesse et les<br />

corrélations íi"2. Ces profils nous permettent de construire directement les profils d'entrée sur la<br />

vitesse et l'énergie cinétique de turbulence k. Le taux de dissipation g est calculé à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong><br />

corrélations iiii2 et du gradient de vitesse en utilisant l'hypothèse de Boussinesq. La pression est<br />

calculée de façon à ce que le nombre de Mach en entrée pour le premier fluide corresponde au nombre<br />

de Mach expérimental. Sur les cotés, <strong>des</strong> conditions de glissement sont imposées tandis que la<br />

frontière de sortie est prise en compte <strong>par</strong> <strong>des</strong> conditions de Neuman. Les calculs sont effectués sur<br />

un maillage 600 noeuds. Ce maillage, ainsi que les conditions aux limites sont représentés sur la<br />

figure 3.41.<br />

Résultats numériques<br />

Sur les photographies expérimentales, un réseau d'on<strong>des</strong> de détente et de compression ap<strong>par</strong>ait. Ce<br />

réseau, relativement faible, est produit dans l'expérience <strong>par</strong> <strong>une</strong> petite discontinuité de la pression au<br />

début du mélange. Dans notre calcul, la pression imposée en entrée étant constante, ce réseau<br />

n'ap<strong>par</strong>ait pas.<br />

Le taux d'expansion est calculé à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong> profils de vitesse présentés sur la figure 3.42. Ii est égal à<br />

0.031 tandis que le taux d'expansion expérimental est égal à 0.045. Cette différence peut s'expliquer<br />

<strong>par</strong> le fait que le calcul du niveau de turbulence en entrée, bien que s'appuyant sur les résultats<br />

expérimentaux, fait intervenir <strong>des</strong> formules empiriques (pour le calcul de g) et ne correspond pas<br />

exactement au niveau expérimental. On a également effectué un calcul incompressible (Ma = 0.1)<br />

avec les mêmes rapports de vitesse et de masse volumique entre les deux flui<strong>des</strong>. Le taux<br />

d'expansion calculé à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong> profils de vitesse de la figure 3.44 est alors égal à 0.034. Le taux<br />

d'expansion en compressible est donc légèrement inférieur au taux d'expansion compressible mais le<br />

rapport entre les deux est inférieur aux prévisions de Papamàsmchou et al. qui obtiennent un rapport<br />

de 0.7 pour un nombre de Mach convectif de 0.45. Cependant, selon les courbes de Bogdanoff, la<br />

compressibilité n'a d'influence sur le taux d'expansion qu'à <strong>par</strong>tir d'un nombre de Mach convectif de<br />

0.5.<br />

On présente également, sur la figure 3.43, l'évolution de la masse volumique au cours du mélange.<br />

Malheureusement , on ne dispose pas de résultats expérimentaux sur la masse volumique permettant<br />

de valider ces courbes.<br />

Si l'on exprime la vitesse u/AU en fonction de (y-yob, où yo désigne le milieu du mélange, on<br />

obtient <strong>des</strong> profils de similitu<strong>des</strong>. Ces profils calculés aux sections x=3, x=4 et x=5 sont présentés<br />

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