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Simulation des écoulements turbulents compressibles par une ...

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Première <strong>par</strong>tie 5<br />

p=(y-l)(E- l/2p lui2)<br />

1.2 Traitement statistique <strong>des</strong> équations instantanées<br />

La turbulence est un champ de vorticité aléatoire dans l'écoulement (cf. Tennekes et al.[l]). En étudiant<br />

les conditions sous lesquelles un écoulement laminaire dans un tuyau se transforme en écoulement<br />

turbulent, Reynolds a introduit un critère de similitude, le nombre de Reynolds, pour les <strong>écoulements</strong> de<br />

flui<strong>des</strong> visqueux in<strong>compressibles</strong>. Le régime turbulent ap<strong>par</strong>ait lorsque le nombre de Reynolds est<br />

suffisament grand. Les équations de Navier-Stokes décrivent également ce type d'&oulement cependant<br />

les échelles de temps et d'espace étant très étendues, la résolútion directe de ces équations nécessiterait un<br />

temps de calcul et <strong>une</strong> taille mémoire prohibitifs et n'est possible que dans le cas d'<strong>écoulements</strong> très<br />

simples. Par exemple, dans le cas d'un écoulement confmé en conduite, pour un nombre de Reynolds de<br />

10000, le nombre de points de calcul nécessaire serait de l'ordre de iO9 (cf. Vandromme[8]). Pour<br />

calculer <strong>des</strong> <strong>écoulements</strong> complexes de type industriel, il s'avère donc indispensable de restreindre le<br />

nombre d'information, <strong>par</strong> exemple en se limitant à l'étude du comportement moyen. Pour cela,<br />

différentes approches peuvent être utilisées <strong>par</strong>mi lesquelles on peut citer:<br />

-Les métho<strong>des</strong> de simulations <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> structures où seules les gran<strong>des</strong> échelles de turbulence<br />

sont calculées; les petites structures étant filtrées et modélisées <strong>par</strong> un modèle de sous-maille (cf.<br />

Bertoglio et aL[12]).<br />

-Les métho<strong>des</strong> de fermeture en deux points reposent sur <strong>une</strong> analyse statistique de la turbulence et<br />

on s'intéresse aux corrélations en deux points. Les équations gouvernant ces corrélations sont<br />

écrites sous forme spectr1e. La résolution de ces équations permet alors d'obtenir les spectres <strong>des</strong><br />

corrélations doubles (cf. Kraichnan [10] et Orszag [11]).<br />

-Les métho<strong>des</strong> de fermeture en un point où les variables d'état sont considérées comme <strong>des</strong><br />

fonctions aléatoires du temps et de l'espace et décomposées en <strong>une</strong> <strong>par</strong>tie moyenne f et <strong>une</strong> <strong>par</strong>tie<br />

fluctuante f. Seul le mouvement moyen du fluide est calculé. La non linéarité <strong>des</strong> équations de<br />

Navier-Stokes entraîne alors l'ap<strong>par</strong>ition de corrélations supplémentaires qu'il faut modéliser (cf.<br />

Jones et al.[3] et Launder et al.[4]).<br />

C'est un modèle de fermeture en un point qui sera retenu dans la suite, les autres modèles étant trop<br />

coûteux pour être applicables à <strong>des</strong> <strong>écoulements</strong> industriels.

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